Prestataires
ID Logistics maintient ses résultats
Pour le premier semestre 2016, le spécialiste de la logistique contractuelle affiche une forte croissance organique.
ID Logistics publie ses chiffres à l’occasion du premier semestre 2016. Le logisticien dévoile ainsi une croissance de son chiffre d’affaires de 4,3 %, passant de 442,1 millions d’euros 460,9 millions d’euros. En France, le démarrage de nombreux dossiers en 2016 entraîne également une progression. Le chiffre d’affaires s’établit ainsi à 277,6 millions d’euros. A l’international, l’effet de change défavorable principalement dû à l’Argentine, au Brésil et à l’Afrique du Sud, induit un chiffre d’affaires atteignant 183,3 millions d’euros, en baisse de -5,4 % par rapport à la même période en 2015. Néanmoins, la progression des ventes ressort à +7,6 %, tirée notamment par l’Europe avec des démarrages à enjeux clients forts en Allemagne et aux Pays-Bas. Le groupe a également ouvert un nouveau pays avec la Belgique. Enfin, le résultat opérationnel courant progresse légèrement à 14,5 millions d’euros au 30 juin 2016, contre 14,3 millions d’euros à la même période en 2015. La marge opérationnelle courante ressort en légère baisse à 3,1%, contre 3,2% au 1er semestre 2015.
Par ailleurs, ID Logistics a finalisé le 23 août le rachat de Logiters, spécialiste de la logistique contractuelle en Espagne et au Portugal aux 250 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, 53 sites et 3 300 collaborateurs. Via cette acquisition, le groupe élargit son portefeuille clients à des segments d’activité nouveaux tels que la santé/pharmacie ou l’automobile et entend également consolider sa position sur les secteurs historiques des biens de consommation courante et de la grande distribution.
Pour l’avenir, ID Logistics souhaite selon son communiqué « s’attache(r) à réussir l’intégration de Logiters et à sécuriser les coûts de démarrage des nouveaux dossiers gagnés ». En Europe, il entend continuer à se développer sur de nouveaux secteurs et reste attentif pour saisir de nouvelles opportunités de croissance externe, notamment en Europe. Enfin, en dehors des frontières euorpéennes, le groupe maintient ses positions, attendant des signes de reprise économique.