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Les transporteurs turcs invitent la Grèce à participer à une coopération logistique

« Créons une Nouvelle Route de la Soie ». C’est le titre de l’appel lancé par l’Association des Transporteurs Internationaux (UND) de Turquie à la Grèce. De par leurs positions rapprochées et stratégiques, les deux pays gagneraient, selon l’UND, à collaborer dans la logistique de leurs échanges marchands.

Publié le 8 juillet 2015 - 12h00
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Cette nouvelle route de la soie, référence à l’historique axe majeur d’échanges commerciaux opérés entre l’Europe et l’Asie de l’Antiquité jusqu’au Moyen-Âge, trouverait son influence ravivée par la coopération entre la Turquie et la Grèce. « De nombreuses liaisons entre l'Europe et l'Asie sont en cours d'élaboration. La Turquie emprunte certaines de ces trajectoires, mais la Grèce n’en a aucune allant jusqu’à la Chine. Si la Grèce améliore ses portes douanières de Kipu et d'Ipsala avec la Turquie, le trafic lui apportera un important revenu logistique », explique Fatih Şener, président du Ccnseil exécutif de l’UND.

 

Fatih Şener attire l’attention sur le fait que par rapport à l’an dernier, les échanges ont diminué de 6 % à la frontière entre la Turquie et la Grèce. « Si la Grèce prend exemple sur la Bulgarie, elle pourrait obtenir un revenu conséquent », indique-t-il. L’économie bulgare, avec le passage sur ses routes d’environ quatre cent mille véhicules par an, bénéficie en effet de l’important trafic des camions turcs. Faith Şener précise que le revenu des exportations annuelles entre la Turquie et la Bulgarie se chiffre à plus de 350 millions d’euros.

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