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L’immobilier logistique a toujours la cote

Le marché se maintient grâce à des opérations peu nombreuses mais de grande taille. Grâce à la grande distribution, les marchés secondaires ont connu un développement record au premier semestre et compensent le recul de la dorsale nord-sud. Les actifs logistiques continuent d’attirer les investisseurs.

Publié le 9 novembre 2016 - 13h25
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Groupe Panhard | Alain Panhard, président du groupe Panhard.

Le marché de la demande en France devrait se stabiliser autour de 2 millions de mètres carrés sur l’année 2016. Lors d’une conférence de presse, Alain Panhard, président du groupe Panhard, spécialisé dans l’aménagement des zones logistiques, a indiqué que le marché sera en baisse prévisible de 10 % par rapport à 2015.


Principal pôle, le marché de l’Ile-de-France devrait se stabiliser cette année aux alentours de 800 000 mètres carrés placés, comparable à 2015. Alors que la grande dorsale nord-sud est en recul, les marchés secondaires ont été dopés par la réorganisation de la supply chain de la grande distribution qui pèse 45 % de la demande placée, en augmentation de 60 % par rapport à 2015. Pour la deuxième année consécutive, les clés en main représentent la moitié des surfaces commercialisées. Avec plus de 700 000 mètres carré, la grande distribution demeure un acteur majeur : Intermarché (140 000 m² sur deux sites), Carrefour (120 000 m²) ou encore Leclerc (60 000 m²) ont dirigé les principales opérations de année.


Le marché de l’offre immédiate est en baisse sur 2016. Le stock de bâtiments 1 et B (neufs et loués depuis 5 ans) a fond de près de 25 %. « Nous avons un parc logistique qui vieillit », a commenté Alain Panhard. Face à une demande toujours soutenue, la mise sur le marché de produits XXL (plus de 50 000 m²) est laborieux par manque de disponibilités foncières. Mais malgré la pénurie d’offres, l’appétit des investisseurs pour l’investissement logistique reste vif avec 1,5 milliard d’euros cette année contre 1,8 milliard d’euros en 2015. Et la demande « clef en main » qui ne faiblit pas, est démultipliée par la forte volonté des exploitants de devenir ou de rester propriétaires de leurs actifs.

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