Innovation
Uber veut secouer le marché du fret routier
En s’attaquant au secteur du transport routier de marchandises, Uber a une idée en tête : celle de construire un avenir sans chauffeur. Explications.
Le transport de personnes ne lui suffisait plus. Ce mois de janvier, aux Etats-Unis, Uber étend sa solution au transport routier de marchandises avec Uber Freight. Ici, pas d’intermédiaire (société de courtage) entre le transporteur et l’expéditeur. Juste une plateforme web un brin sommaire sur laquelle les concernés peuvent s’inscrire (juste un mail et un numéro de téléphone à inscrire et la promesse d’être « bientôt » contacté).
La livraison sans chauffeur
Jusque-là, rien de bien nouveau sous le soleil du fret routier. Surtout que d’autres solutions du même type existent déjà. Comme la plateforme Chronotruck, par exemple. Tout comme cette société française créée en 2015, Uber cherche ici à exercer une pression des prix vers le bas et éviter aux camions de rouler vide une fois la livraison effectuée.
Mais en réalité, Uber voit plus grand. Au mois d’août dernier, l’Américain a mis la main sur Otto, start-up californienne qui a créé un système permettant aux poids lourds de rouler sans conducteur. Deux mois plus tard, la nouvelle filiale d’Uber testait avec succès une première livraison de 200 km sans chauffeur (la remorque pleine de bières de la marque Budweiser) dans l’Etat du Colorado (voir vidéo en anglais ci-dessous). La révolution dans le secteur du transport routier pourrait donc venir de là…