Entrepôts
Savoye en quête de nouveaux talents
Selon l’Apec*, en 2017, les entreprises du secteur informatique envisagent de recruter près de 54 000 cadres. Et ce n’est pas Savoye, spécialiste de l’intralogistique et division du groupe Legris Industries, qui les fera mentir. La société, en forte croissance, recherche elle aussi ses prochains collaborateurs.
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Voxlog | L'équipe RH de Savoye
Au 31 décembre 2016, la division du groupe Legris Industries comptait 560 collaborateurs. Fin août 2017, ils étaient 585 et devraient atteindre le nombre de 600 en fin d’année. Depuis deux ans, le volume de recrutements est, selon Sandra Cavalli, DRH de la Division Savoye, « en forte croissance » : « Tout cela est lié au développement de l’activité, au fort niveau d’entrées des commandes et à la complexité grandissante de nos projets », précise-t-elle. Et pour faire venir de nouveaux talents dans ses rangs, Savoye s’est lancée dans un vaste projet de construction et de développement de sa marque employeur. Non seulement pour séduire de potentiels collaborateurs mais aussi dans l’objectif de continuer à fidéliser ses talents.
Une politique RH renforcée
Pour ce faire, Savoye mise sur une politique ressources humaines forte, axée sur le digital et la mobilité interne : « Nous avons formalisé un parcours d’intégration pour les nouveaux collaborateurs : mise en place de tutorat, création en cours d’une plateforme collaborative qui donne accès à des formations internes sur les produits en e-learning », développe Sandra Cavalli. Et pour ceux ayant déjà fait leurs preuves, un système d’évolution en interne a également été institué. Une politique qui a permis une vingtaine de mobilités internes en 2016, qu’il s’agisse d’évolutions vers de nouvelles entités ou de nouvelles fonctions. « Afin de proposer de nouvelles formes de travail attractives », explique Sandra Cavalli, la mise en place du télétravail est également dans les projets de la DRH de l’entreprise.
Des pratiques adaptées aux réalités du marché
Mais le spécialiste de l’intralogistique n’a pas simplement fait évoluer sa politique interne, il s’est également ajusté au marché du recrutement : « Aujourd’hui, les jeunes savent où ils vont, trouvent déjà beaucoup d’infos sur Internet. Voilà pourquoi nous développons notre marque employeur et nous communiquons davantage sur le web, via des job boards classiques ou des sites spécialisés », analyse Sandra Cavalli. Parallèlement, la société a intensifié ses contrats de professionnalisation (en 2017, Savoye compte 20 alternants et 45 stagiaires), le développement de partenariats avec des écoles ainsi que sa politique de cooptation : « Nos collaborateurs sont nos meilleurs ambassadeurs », affirme la DRH avec conviction. Pour accompagner le développement des collaborateurs en interne, la société consacre un budget de formation annuel équivalent à 2 % de la masse salariale contre 0,1 % d’obligation légale.
De véritables atouts…
Des ambassadeurs externes mais aussi internes, à qui Savoye donne une place toute particulière dans son organisation ouverte et à taille humaine : « Nous faisons confiance à nos collaborateurs qui sont véritablement responsabilisés dans leurs fonctions. Nous sommes à l’écoute de leurs idées et propositions », insiste Sandra Cavalli. Et au-delà de l’ambiance de travail plutôt chaleureuse, les solutions développées n’en demeurent pas moins hautement techniques et sources de challenges pour de vrais passionnés d’informatique, d’automatisme et de logistique. « Lorsque nous présentons nos solutions aux candidats, elles soulèvent instantanément leur intérêt, autant pour leur caractère innovant que pour leur complexité technologique », indique-t-elle.
… et de réels besoins humains
Malgré tout, chez Savoye, encore près d’une trentaine de postes sont à pourvoir. Pour l’éditeur A-Sis, il s’agit majoritairement de développeurs informatiques mais aussi des profils de consultants ayant des connaissances logistiques et des postes d’ingénieurs maintenance. Pour son activité équipements Intelis, Savoye recherche également des profils de développeurs informatiques, des automaticiens et des techniciens maintenance. Les postes sont à pourvoir à Dijon, Saint-Étienne, Tourcoing et également au Maroc. Et si le siège dijonnais de Savoye – pourtant à 1h30 seulement de Paris en train – manque parfois un peu d’attrait auprès des candidats, l’entreprise dispose de suffisamment d’atouts pour les séduire.
*Association pour l'emploi des cadres