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Prologis enregistre une année 2018 record

Prologis se félicite de bons résultats en 2018 avec un taux d’occupation record que ce soit au niveau mondial ou hexagonal. À l’avenir, le spécialiste de l’immobilier logistique entend asseoir sa position sur la dorsale, développer ses actifs en logistique urbaine et proposer une gamme de services élargie à ses clients.

Publié le 20 février 2019 - 09h30
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P.Bony | Prologis Marly DC1

Pour Hamid Moghadam, chairman et CEO de Prologis, l’année 2018 est à graver dans les annales : « Nous avons connu un excellent quatrième trimestre, clôturant notre meilleure année de tous les temps. Les taux d'occupation de nos bâtiments sont au plus haut niveau et nous prévoyons que l'activité restera forte sur la nouvelle année, nos clients développant de nouveaux réseaux logistiques », indique-t-il. Avec un taux d’occupation de 97,5 % notamment marqué par l’essor du e-commerce, un montant d’acquisition de 511 millions de dollars (sans compter l’achat de la structure DCT aux États-Unis) et 1 873 millions de dollars de projets livrés à travers le monde, le groupe spécialisé en immobilier logistique enregistre d’excellents résultats qu'il explique notamment par la qualité et la localisation du portefeuille immobilier. Sur les lancements de nouveaux projets, de l’ordre de 2 472 millions de dollars, 39,5 % concernent le clés en main, « signe que le marché est extrêmement porteur, commente Cécile Tricault, country manager France de Prologis, précisant : 70 % des dossiers lancés en blanc ont trouvé preneur avant la livraison ».

 

Des taux d’occupation en hausse

Un bilan hautement satisfaisant au niveau mondial qui se reflète également à l’échelle européenne avec un taux d’occupation de 98 % sur 16,3 millions de mètres carrés et 739 bâtiments. La France, qui était jusqu’alors un marché « un peu à la traîne sur le reste du groupe », s’aligne à cette tendance avec des chiffres 2018 très encourageants. « Le travail de fond sur notre patrimoine, les arbitrages que nous avons réalisés ainsi que les nouveaux développements nous ont permis de repositionner notre portefeuille sur les marchés à valeur ajoutée », détaille Cécile Tricault. Si le nombre de mètres carrés total comptabilisés a baissé (2,8 millions de m² au 31 décembre 2018 tandis qu’ils dépassaient la barre des 3 millions en 2017), l’Hexagone enregistre un taux d’occupation, là encore « record » de 98,4 %. Prologis a loué, l’année dernière, 660 000 m² sur le patrimoine existant avec des taux d’occupation de l’ordre de 100 % à Lille, Marseille et Orléans. Paris, toujours première (avec 50 % du patrimoine) y est suivie de Lyon qui enregistre un niveau de demande élevée tandis que Marseille, dont le marché est jugé d'habitude assez volatil, s’est révélé « une bonne surprise » cette année, enregistrant « une forte demande sur des baux de court terme », précise la country manager France. Ces contrats de courte durée (d’un mois à trois ans à partir d’une cellule de 6 000 m²) ont d’ailleurs montré leur pouvoir d’attractivité en 2018 avec 250 000 m² concernés sur 38 baux, pour la plupart destinés aux logisticiens. Une tendance qui devrait se poursuivre en 2019.

 

Miser sur les friches et la logistique urbaine

Sur ses développements, Prologis a, en 2018, livré 82 000 m² sur deux projets et signé ou démarré 86 000 m² de construction sur trois projets. Parmi eux, les sites de Moissy 2 Les Chevrons DC4 (livré en mai 2018), Marly DC1 (livré en avril 2018) et Douvrin DC1 et DC2 (démarré en juin et juillet 2018), tous trois développés sur d’anciennes friches requalifiées, et révélateurs de « la volonté forte de Prologis de travailler sur des sites de recomposition industrielle ». L’entreprise souhaite par ailleurs en 2019, poursuivre une démarche vers le photovoltaïque, désireuse de travailler avec des sociétés capables de lui permettre de se développer dans ce domaine sur ses actifs.

 

Outre ses objectifs environnementaux, le spécialiste en immobilier logistique entend d’autre part en 2019 « se relancer » en France sur les acquisitions à valeur ajoutée, jugeant son portefeuille existant stabilisé : « Nous n’allons pas rester sur 2,8 millions de m² éternellement, indique Cécile Tricault. Nous visons 4 à 5 millions de m² d’ici les deux, trois prochaines années ». Des acquisitions recentrées sur la dorsale Lille-Paris-Lyon-Marseille (avec Le Havre et Orléans) que Prologis souhaite fortifier en créant des hubs logistiques afin de mutualiser les services offerts à ses clients. Concernant la capitale française, la démarche de la société intègrera désormais le maillon, jusqu'alors peu présent, de logistique urbaine : « Nous avons lancé une grosse réflexion sur la manière d'atteindre des clients dits du dernier kilomètre pour les aider à se positionner sur des actifs en périphérie urbaine. Nous en reparlerons au cours de l'année », indique Cécile Tricault. Des clients à qui Prologis souhaite apporter une offre de services de plus en plus élargie. Le lancement, cette année, de l’outil Parks Premiums leur permettant un pilotage optimisé de leurs entrepôts (éclairage, chauffage, actionnement des portes...) en est l'illustration, de même que le service Prologis Essentials qui visera à les accompagner lors de leur prise à bail. Sous forme d’application, il se présentera comme un outil centralisé leur proposant des prestataires dans différents domaines (rack, gestion des déchets, nettoyage et sprinklage, pour commencer). Sa mise en route est prévue au cours du premier trimestre 2019.

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