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Arthur Loyd Logistique analyse le marché de l'immobilier logistique au 1er trimestre 2020

Le spécialiste de la location et de la vente d'entrepôts Arthur Loyd Logistique fait le bilan de ce début d'année 2020 pour le secteur de l'immobilier logistique, affichant des résultats bouleversés par la situation sanitaire.

Publié le 10 avril 2020 - 17h37
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Arthur Loyd Logistique | Louis-Marie Masfayon - Chargé d'études chez Arthur Loyd Logistique.png

Dans un communiqué publié le 9 avril par Arthur Loyd Logistique, le spécialiste de la location et de la vente d'entrepôts, analyse le début d'année difficile qui touche l'immobilier logistique, actant une forte baisse au premier trimestre. Avec seulement 382 000 m² commercialisés, c'est un score inférieur de 49 % à la moyenne des surfaces commercialisées depuis 2015 et même au-dessous des niveaux des années post-crise de 2011-2014. L'Île-de-France signe ainsi sa plus mauvaise performance depuis une décennie avec moins de 100 000 m² commercialisé, les Hauts-de-France reviennent en dessous de la moyenne des neuf dernières années et une seule transaction a été signée autour de Lyon et Marseille. Plus globalement, on remarque une quasi-absence des opérations de plus de 40 000 m², au nombre de cinq seulement pour un total de 296 000 m². Seul chiffre en hausse, les surfaces clés en main, en augmentation de 9 %, concernent des projets majoritairement signés l'an passé, où les chargeurs se positionnent sur 53 % des transactions en volume.

 

Du côté des surfaces disponibles sur la dorsale, les chiffres n'évoluent que peu avec 1,7 million de m², principalement en Haut-de-France et en Île-de-France. « Le coup d’arrêt sur les constructions de bâtiments logistiques et l’incertitude sur les conditions de vente de ces actifs sont également susceptibles d’amener à une nouvelle résorption des projets de développement », note Arthur Loyd Logistique, précisant cependant que des prémisses de ce ralentissement étaient déjà à prévoir avant la crise du Covid-19 à travers différents facteurs : « faiblesse des fonciers près des grandes villes, délais de levée des conditions suspensives à la construction de projets logistiques ayant déjà trouvé preneur, période pré-électorale, marché arrivé à maturité ».

 

S'agissant de l'investissement, le marché est encore animé par les opérations de 2019 et enregistre un nouveau record avec 1,4 milliard d'euros investis au premier trimestre 2020, soit une hausse de 183 %, principalement expliquée par les rachats des portefeuilles Mercury et Hub&Flow, initiés l'an passé. Les portefeuilles représentent  généralement 84 % du montant total investi sur la période. Malgré cela, les effets du Covid-19 ont d'ores et déjà eu un effet sur ce segment, décalant les calendriers de commercialisation. Arthur Loyd Logistique juge que « les investisseurs pourraient se recentrer sur des stratégies Core, privilégiant des actifs prime localisés sur la dorsale pour se prémunir du risque ».

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