Rhenus teste des exosquelettes sur plusieurs sites en France

Le groupe Rhenus a testé puis adopté, du mois de mai à fin juillet 2020, cinq modèles différents d'exosquelettes sur certains de ses sites logistiques en France. Le prestataire mondial de services logistiques vise, avec ces équipements, de meilleures conditions de travail pour les opérateurs, davantage de flexibilité dans les recrutements ainsi qu'une distanciation sociale améliorée.

La crise sanitaire aura en effet conduit le groupe à accélérer la transformation de ses méthodes de travail en entrepôt - il était par exemple devenu impossible de demander à deux opérateurs de décharger des colis lourds d'un conteneur maritime à cause de la distanciation sociale. Le déploiement des exosquelettes pour faciliter les opérations de chargement, déchargement ou déplacement de colis, un sujet qui était déjà en réflexion dans le groupe, s'est ainsi avéré une solution idéale. L'autre avantage de cet équipement est évidemment de diminuer la pénibilité du travail, permettant au personnel sans aptitude physique d'occuper des postes jusqu'alors inaccessibles. Une opportunité pour les employeurs de diversifier les recrutements sur ces fonctions, dans un secteur en tension. « Certaines technologies apportent à la fois de meilleures performances opérationnelles et des conditions de travail améliorées pour notre personnel. C'est ce qui guide nos choix pour aller encore plus loin dans l'utilisation de nouvelles technologies en entrepôt. Nous travaillons en partenariat avec des fournisseurs de robots, de systèmes d'automatisation du picking, et de systèmes IoT dès lors que leurs solutions peuvent améliorer notre agilité au profit de nos clients, et cela en France comme dans tous les autres pays où Rhenus est implanté », déclare Laurent Schuster, président de Rhenus Logistics France.