Immobilier
Immobilier logistique : un début 2021 plus dynamique qu'en 2020 pour Arthur Loyd Logistique
Arthur Loyd Logistique rapporte que la demande placée en immobilier logistique en France est plus importante pour ce premier trimestre (+42 %), que l'année dernière.
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Voxlog
Selon Arthur Loyd Logistique, avec 644 000 m² commercialisés, la demande placée dans l'immobilier logistique français a augmenté de 42 % pour le premier trimestre de 2021, par rapport au premier trimestre de l'année 2020. « Il reste inférieur de 16 % à la moyenne des volumes placés entre 2015 et 2019, tandis que le début d'année 2020 avait quant à lui connu un net ralentissement de la demande placée, pénalisé notamment par la crise sanitaire, et le confinement de mars 2020 », nuance Didier Terrier, directeur général d'Arthur Loyd Logistique.
Portés par la région francilienne, dans laquelle près de 200 000 m² ont été acquis ou pris à bail, les pôles majeurs de la dorsale concentrent 56 % du volume total commercialisé. Les Hauts de France totalisent 93 000 m² placés, en hausse de 14 % par rapport à la moyenne des volumes pris entre 2011 et 2020. Les régions lyonnaise et marseillaise, ne concentrent toutes deux que 6 % des surfaces commercialisées. Les pôles alternatifs effectuent leur deuxième meilleure performance des onze dernières années avec 283 000 m² placés. Le pôle orléanais s'est également démarqué par son dynamisme.
Une baisse de 50 % des montants investis
Si la demande placée dans l'immobilier logistique a augmenté de 42 % dans l'Hexagone, en revanche, les montants investis ont chuté de 50 % par rapport au premier trimestre de 2021, pour atteindre 700 millions d'euros. Pas de quoi s'alarmer pour Nicolas Chomette, directeur investissement chez Arthur Loyd Logistique, qui estime que le marché reste tout de même de très bonne tenue : « À rebours du marché des utilisateurs, le début d'année 2020 avait été exceptionnellement bon pour l'investissement en immobilier logistique, marqué par la réitération de deux portefeuilles de plus de 300 millions d'euros », explique-t-il. Plus globalement, le volume d'investissement des trois derniers mois surpasse de 12 % la moyenne des sommes engagées entre les premiers trimestres des années 2017 et 2020.