Transversal
Sept propositions de France Logistique pour les élections régionales
À l'approche des élections régionales, la filière transport et logistique fait entendre sa voix par l'intermédiaire de France Logistique sur des sujets divers.
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France Logistique
À l'occasion des prochaines élections régionales, l'association France Logistique, groupement des acteurs privés de la filière transport et logistique française, émet sept propositions à destination des candidats. S’inscrivant toutes dans le cadre des compétences des régions, elles abordent les thèmes du développement économique, de l’aménagement du territoire, de la transition écologique et de la formation professionnelle. Pour ce secteur de l'économie qui représente 10 % du PIB et 1,8 million d’emplois, il est important de sensibiliser les candidats à son attractivité économique, environnementale et sociale. En effet, la supply chain contribue à la compétitivité des entreprises, participe à transition écologique avec la transition énergétique du transport routier, et génère des emplois dans tout l'Hexagone. Selon France Logistique, elle a également un rôle à jouer dans la revitalisation des centres-villes et la redynamisation des territoires péri-urbains et ruraux.
Les sept propositions publiées par France Logistique
1°) Intégrer la logistique dans les démarches économiques globales ;
2°) Intégrer les besoins en foncier logistique dans les SRADDET (Schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) ;
3°) Soutenir la mise en place de politiques intercommunales de logistique urbaine durable et éventuellement en assurer une certaine coordination régionale ;
4°) Pour les régions concernées, encourager les relations des ports avec leurs hinterlands, l’implantation d’entrepôts et la connexion aux modes de transport massifiés ;
5°) Intégrer dans les CPER (contrat de plan État-Régions) et autres procédures (programme d’investissement d’avenir…) les enjeux de la mobilité des marchandises liés aux infrastructures et à l’innovation pour le transport ferroviaire (et le cas échéant fluvial) ;
6°) Soutenir le développement des stations d’avitaillements alternatives au diesel et le cas échéant abonder les aides de l’Etat à l’acquisition de camions non-diesel ;
7°) Organiser des partenariats avec le secteur et ses organismes de recherches et de formation pour définir ensemble les besoins en compétences.