La SITL affiche son optimisme avant son édition de septembre 2021

C’est avec un certain optimisme après des mois difficiles que le directeur de la SITL, Thomas Desplanques, envisage l’édition 2021 du salon. « Nous n’avons plus de doutes sur la bonne tenue de la SITL du 13 au 15 septembre prochain. Notre gestion des reports et nos efforts du côté de la digitalisation nous permettent de constater aujourd’hui une belle énergie autour du salon. Le marché entier nous communique son appétence à venir faire du business et créer du lien en présentiel ». Au total, ce sont 30 000 visiteurs professionnels qui sont attendus à Paris Expo Porte de Versailles dans le pavillon 1, avec 550 exposants (dont une quarantaine de start-up) ayant leur stand sur 40 000 m², et 360 experts métiers intervenant sur une centaine de conférences et ateliers.

Un focus sur la logistique verte

Comme à son habitude, le salon se divisera en plusieurs secteurs et thématiques : Services transport et logistique, Intralogistique robotique & automatisation, Immobilier & infrastructures logistiques, Technologies IoT & systèmes d’information, Énergie & équipements de transports, Emballage conditionnement & palettes, Sécurité sûreté & Cyber, et enfin le Village du froid by Selfi. Dans la lignée des actualités récentes autour de la loi Climat et résilience, le grand thème de la SITL cette année sera la logistique verte. « Il nous semblait logique que nous abordions ce sujet de société et toutes les problématiques liées. Cela va se traduire par plusieurs conférences, dont celle d’ouverture qui reviendra sur la convention citoyenne, mais également d’autres sur le verdissement des ports, la responsabilisation des consommateurs, les innovations majeures pour la transition énergétique, ou encore la décarbonation du transport routier de marchandises », détaille Thomas Desplanques. D’autres tendances sectorielles seront également discutées comme la réindustrialisation, la robotique, la blockchain ou l’IoT. 

Des innovations digitales pour les visiteurs

C’est une expérience hybride que souhaite proposer la SITL pour cette nouvelle édition, comme en témoigne le lancement de la nouvelle plateforme MySITL.com. Celle-ci vient compléter l’expérience physique avec la possibilité de regarder les conférences en ligne, d’effectuer des rendez-vous d’affaires à distance (avec un système de recommandation ciblé et intelligent) ou encore de consulter les innovations et services des exposants. Et cette approche se prolonge avec plusieurs concepts inédits : les SITL Voices, une série de podcasts bimensuels lancée dès le mois de juillet, les SITL Stories, qui partageront les belles histoires et rencontres faites sur le salon (signatures de contrats, découvertes de sponsors, etc), la SITL TV, qui permettra de voir les temps forts du salon en streaming ou en replay toute l’année, ou encore les Morning Meetings, rencontres informelles entre les membres du club Marco Polo autour de problématiques communes pour le partage de best practices entre pairs. Des Virtuals routes seront également proposées pour créer des parcours de visite digitalisés et optimisés afin de mieux cibler les exposants autour des grandes thématiques : logistique connectée, logistique verte, logistique sécurisée, et logistique multimodale.

« Notre stratégie est de développer une présence à l’année autour du salon, avec un panachage d’actions, d’évènements et de temps d’échanges, aussi bien physiques que virtuels », explique Thomas Desplanques. Premier exemple, le webinaire SITL Online Morning, format de conférence en ligne dont la première édition aura lieu le 30 juin prochain autour de trois conférences : « Un nouvel éclairage sur les bénéfices de la livraison de nuit silencieuse en logistique urbaine », « Perturbations dans le transport international de marchandises : comment s’adapter ? », et « Fret ferroviaire, l’été positif ». Et le salon voit encore plus loin, dévoilant d’ores et déjà les dates de son édition 2022 : elle se déroulera du 5 au 8 avril 2022 à Paris Nord Villepinte dans le Hall 6. De quoi continuer à créer « de nouvelles connexions logistiques », selon les mots de Thomas Desplanques.