Emploi/RH
L'intérim vu par les professionnels de la supply chain
Fed Supply révèle la vision du travail temporaire qu'ont les travailleurs du secteur de la logistique : 75 % ne jugent pas l'intérim précaire et 40 % l'ont volontairement choisi.
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Fed Supply
Le cabinet de recrutement Fed Supply a réalisé une enquête cherchant à connaître quel était le regard des professionnels de la supply chain sur l'intérim. Il a questionné 204 clients, prospects et candidats, sur une période comprise entre février et mai 2021. Une grande partie des interrogés connaissent le sujet, car 73 % d'entre-deux déclarent avoir déjà eu des missions en intérim, souvent relativement longues (entre 3 mois et plus d'un an pour 78 %). Le résultat de l'étude révèle que l'intérim a été choisi pour 40 % d'entre eux, tandis que 50 % déclarent y avoir eu recours à défaut d'offres de CDD ou de CDI. Sur l'ensemble des sondés, seulement 25 % estiment ce type de contrat précaire. De plus, 75 % des interrogés n'ayant jamais travaillé en intérim déclarent pouvoir opter pour ce contrat à l'occasion d'un prochain poste. L'image de l'intérim n'est donc pas mauvaise dans le secteur de la supply chain.
Les avantages de l'intérim
Les professionnels consultés dans le cadre de cette enquête avancent de nombreux arguments en faveur du travail temporaire : flexibilité, diversité des missions, lancement de carrière, acquisition de premières expériences, et même l'occasion de faire ses preuves pour décrocher un CDI. Cependant, pour être motivés, la mission doit être de qualité pour 43 % des répondants, offrir une bonne rémunération et des avantages pour 25 % d'entre eux, et se dérouler dans un cadre agréable (ambiance dans l'entreprise et lieu de travail).
Les conséquences de la crise sanitaire sur l'intérim
La crise sanitaire provoquée par le Covid-19 ayant chamboulé l'économie, environ deux tiers des professionnels questionnés affirment être plus enclins à l'intérim à cause du contexte exceptionnel. 60 % imaginent que l'offre en intérim va rester dynamique ou stable dans le secteur de la supply chain, mais 40 % s'attendent à des impacts de la crise sans pouvoir vraiment les identifier.