Transport
Un tiers des véhicules Stef vont carburer à l’Oleo100 de Saipol
Stef passe une partie de sa flotte de poids lourds à l’Oleo100, un carburant d’origine végétale qui engage la société de transport dans la voie de la décarbonation, tout en valorisant l’agriculture française.
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Stef | De gauche à droite : Christophe Beaunoir et Marc Vettard
Conformément à sa démarche Moving Green qui doit aboutir à la diminution de 30 % des émissions carbonées de ses véhicules de transport en 2030, Stef se tourne vers Saipol, producteur de biodiesels à partir de graines oléoprotéagineuses, pour alimenter ses camions en Oleo100, une énergie renouvelable à base de colza. Un tiers des poids lourds du groupe de transport et de logistique alimentaire sont concernés par ce contrat, soit 700 tracteurs et porteurs. Moins polluante que le gazole, cette énergie verte permet de réduire de 60 % des émissions de gaz à effet de serre et de 80 % les émissions de particules aux dires des deux sociétés. Stef table sur 100 000 tonnes de CO2 économisées à horizon 2025. « La lutte contre changement climatique est une priorité du groupe. Dans le domaine de la mobilité durable, notre objectif est d’introduire les meilleures alternatives possibles aux énergies fossiles qui prendront place au sein de notre mix énergétique. En sélectionnant Oleo100 de Saipol, nous avons fait le choix d’une énergie renouvelable qui est également produite sur le territoire. Ses caractéristiques et ses avantages en termes environnementaux, sociétaux et économiques s’inscrivent pleinement dans notre démarche de durabilité », explique Marc Vettard, directeur général délégué de Stef.
Des cuves d’Oleo100 sur les sites Stef
Un essai concluant sur un site breton de Stef a donné le feu vert pour déployer des cuves connectées d’Oleo100 sur 27 sites du groupe en France. Le réapprovisionnement sera assuré par Saipol qui garantit au passage l’origine française de ses graines. Produites sans provoquer de déforestation, ni de réaffectation des sols, ces graines de colza sont transformées en biocarburant dans deux usines, l’une située près de Nogent-sur-Seine dans le Grand Est, et l’autre près de Rouen en Normandie. Leur exploitation sous forme d’énergie ne remet pas en cause la proportion destinée à l’alimentation humaine (huile de table) et animale, car se sont justement les excédents de ces secteurs qui sont transformés en Oleo100.