Bowe Group fait évoluer son organisation et étend sa gamme intralogistique

Acteur historique d’outils de production industriel, le groupe allemand Bowe a diversifié ses activités depuis dix ans pour viser d’autres secteurs : des solutions pour le monde de l’intralogistique, mais aussi une partie logicielle couvrant WMS et WCS pour la gestion des flux. Une évolution qui s’est traduite cet été par une nouvelle image de marque sous la bannière Bowe Group et trois départements spécialisés : Bowe Systec, adressant les besoins traditionnels de machines éditiques pour le secteur des documents et du courrier, Bowe Intralogistics, proposant une large gamme de solutions pour les entrepôts, ainsi que Bowe IQ, branche dédiée aux applications et à l’IoT pour l’ensemble des projets du groupe. « Notre idée est de pouvoir faire du sur-mesure et de répondre à l’intégralité des besoins exprimés par le client », explique Grégory Zajac, ingénieur commercial chez Bowe Groupe.

Un catalogue complet de solutions

Du côté de l’intralogistique, la gamme de Bowe s’est étoffée récemment, avec le rachat à la mi-août d’une entreprise italienne spécialisée dans le domaine du convoyage, des courroies et cross-belt. De quoi compléter les gammes historiques de l’entreprise (telles que des solutions push-tray/plateaux poussoirs pour enveloppes et petits colis), afin d’offrir un catalogue complet. « Nous pouvons traiter tous types de colis, et combiner les technologies sur un même site. C’est la raison pour laquelle nous pouvons désormais adresser non seulement les besoins des 3PL, mais également ceux des acteurs du dernier kilomètre ou du e-commerce. Le tout avec des solutions adaptables, qui peuvent s’interfacer avec l’existant et être pilotées par des solutions déjà présentes chez nos clients », détaille Grégory Zajac. Et les projets sont multiples : l’entreprise a ainsi pu déployer ses solutions sur des sites de La Poste, parmi lesquels le centre de tri de Wissous (91), mais également pour Colis Privé, ayant récemment été chargé de l’équipement de deux sites en Belgique et d’un prochain site prévu pour 2022 aux Pays-Bas. « Depuis plus d’un an, les projets se multiplient et le marché est très demandeur de solutions de ce type », conclut Grégory Zajac.