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Winddle, vers toujours plus de prédictif
La plateforme collaborative de pilotage des commandes fournisseurs propose désormais une mise à jour en temps réel des leadtimes théoriques de transport. Les modules de facturation et d’empreinte carbone viennent également étoffer l’offre de la solution. Revue détaillée avec Emilia Jevakhoff, CEO de Winddle.
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Winddle I Emilia Jevakhoff, CEO de Winddle
« Il y a un trou noir dans beaucoup d’organisations entre l’ERP et le WMS, qui impacte fortement l’excellence opérationnelle de la supply chain. L'enjeu consiste donc à connecter efficacement les acteurs de la chaîne, car cette exécution des commandes repose sur l’échange d’informations opérationnelles et de mises à jour, au fur et à mesure des différentes phases de la commande », introduit Emilia Jevakhoff, CEO de Winddle, plateforme collaborative de pilotage de la supply chain. En connectant l'ensemble des acteurs de la chaîne d'approvisionnement, elle entend assurer un pilotage agile et sans rupture d’information, de la commande à sa réception.
Aller plus loin dans le prédictif
Comment capter et structurer efficacement les informations ? Comment, avec des algorithmes prévisionnels en mesure de modéliser les capacités spécifiques des approvisionnements, est-on capable de générer des alertes pertinentes sur des timings et les quantités ? Ce sont tous ces sujets que Winddle vient adresser dans un environnement actuellement sous tension (pénuries, enjeux environnementaux…). « Il faut pouvoir récupérer des modifications extrêmement rapidement, avoir une hauteur de vue end to end pour prendre les bonnes décisions, car l’agilité n’est plus une option », résume Emilia Jevakhoff. Ainsi, la plateforme Winddle propose désormais une mise à jour en temps réel des leadtimes théoriques de transport. « On va plus loin en venant ajuster le prévisionnel en fonction de ce qui est constaté sur le marché pour des flux similaires ». Illustration : au lieu de se baser sur un transit time habituel de 45 jours pour un Shanghaï-Le Havre, on vient regarder tous les flux du moment sur cet axe et ajuster le prévisionnel. Une nouvelle fonctionnalité offrant des gains en fiabilité de l’ordre de 3 à 15 % sur les leadtimes d’approvisionnement, soit l’équivalent de plusieurs jours sur des flux internationaux. Cette amélioration est intégrée en standard dans la plateforme.
Des add-on facturation et calcul de l’empreinte carbone
D’autres fonctionnalités sont en revanche proposées en option, car correspondant à des maturités d’usage différentes. C’est le cas des nouveaux add-on dédiés à la facturation : Supplier Invoice Management (pour les factures fournisseurs) et de Forwarder Invoice Management (pour les factures transports/transitaires). Des fonctionnalités pour fiabiliser les coûts engagés chez les fournisseurs et les transporteurs en simplifiant et fluidifiant l’ensemble des opérations quotidiennes liées à l’exécution des flux d’approvisionnements, de la validation d’une commande à sa livraison. « Aujourd’hui tout cela est relativement flou d’un point de vue opérationnel et il y a un manque à gagner énorme, car réconcilier une facture transport de plusieurs conteneurs se révèle extrêmement fastidieux. Notre add-on vient ainsi optimiser la gestion des factures fournisseurs et transport », détaille Emilia Jevakhoff.
Troisième nouveauté lancée récemment : le Carbon Impact Tracking, capable de calculer de manière automatique l’impact carbone des flux logistiques du lieu de production jusqu’à la livraison finale. De quoi permettre aux clients d’évaluer rapidement les émissions de GES de leur chaîne d’approvisionnement globale, que ce soit au niveau de chaque flux fournisseurs, ou d’une catégorie de produit. « Nous avons travaillé sur ce module-là avec EcoTransIT World, et nous avons capitalisé sur toutes les informations structurées dans la solution pour apporter cette vision de l'impact carbone ». Lancé il y a quelques mois et en déploiement chez différents clients, Winddle observe « une demande très forte » sur ce sujet : « Engagés pour une supply chain plus verte, nos clients manquent drastiquement de moyens pour pouvoir cartographier la réalité de leurs flux et mettre en place des plans d’action en identifiant les véritables leviers d’amélioration », termine-t-elle.