Levée d'un million d'euros pour Cloudfret, le Blablacar du transport de marchandises

Fondée en 2021, la start-up Cloudfret lève un million d'euros auprès des investisseurs Plug and Play, PRC Ventures ICAV, Azur Innovation Fund, AfriMobility, et du business angel Khalid Zitouni ; ce qui porte sa valorisation actuelle à 20 millions d'euros. Le lancement de cette plateforme de transport de marchandises est né du constat que de nombreux camions parcourent des kilomètres à vide. « C’est-à-dire des kilomètres pendant lesquels le camion n'a pas de charge et, de ce fait, le conducteur n'est pas payé et paie sa facture de carburants », explique Driss Jabar, fondateur de Cloudfret. Sa jeune société propose ainsi d’optimiser les camions qui roulent à vide entre l'Europe et l'Afrique grâce à une plateforme digitale qui permet aux transporteurs d’un côté de déclarer leurs camions vides, et de l’autre, de consulter les offres disponibles. Le même principe de covoiturage que Blablacar en somme. « Cette levée de fonds témoigne de la confiance accordée à l’équipe de Cloudfret et du potentiel de notre marché. Cloudfret affiche une croissance à trois chiffres : le chiffre d’affaires réalisé le 1er trimestre 2022 est égal à celui de l’exercice 2021 », se félicite Driss Jabar.

Objectif 10 000 camions actifs en 2022

Cloudfret a déjà conquis 58 clients réguliers de fret sur les marchés européen et africain, (France, Italie, Espagne, Portugal, Maroc et Sénégal), et mobilisé 4 000 camions en 2021. Son fondateur souhaite utiliser la levée de fonds pour tripler le nombre de collaborateurs et atteindre les 10 000 camions actifs en 2022. Cet investissement va également servir à l'arrivée de nouveaux services de fidélisation : « Notre travail de terrain nous permet de lancer aujourd'hui un SaaS Marketplace B2B qui propose les meilleurs appels d’offres de transport et une plus large gamme de services : FastPay paiement après livraison, carte Carburant avec réduction et paiement différé et assurance marchandises au meilleur prix du marché », déclare Driss Jabar, qui en profite pour annoncer que « d’autres offres d’investissement de grande envergure sont en phase de closing ».