Immobilier
Immobilier logistique : un premier trimestre supérieur à la moyenne quinquennale selon une étude d'EOL
D’après une étude d’EOL sur le marché de l’immobilier logistique, 750 000 m² ont été commercialisés en France au premier trimestre 2023. Les projets en blanc se distinguent par leur dynamisme.
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EOL
EOL, expert de l’immobilier d’entreprise, publie son dernier rapport du marché français de l’immobilier logistique : « Le premier trimestre 2023 affiche un volume de 750 000 m² de demande placée pour 30 transactions, dont 70 % sur des bâtiments neufs. En repli comparé à 2022, le trimestre reste cependant dynamique et supérieur à la moyenne des cinq dernières années », constate Jean-François Mounic, directeur général d’EOL. 71 % des transactions concernent la dorsale. Positionnés principalement sur des bâtiments neufs, les prestataires logistiques représentent deux tiers du volume. « Le taux de vacances global en France est de 4,5 % avec des disparités importantes selon les régions, notamment la façade Ouest, l'Occitanie, PACA et Rhône-Alpes où le taux de vacance se situe aux alentours de 2 % », poursuit Jean-François Mounic. Les investissements présentent un « dynamisme modéré » sur le premier trimestre, mais EOL s’attend à une reprise dans les prochains mois. Le taux prime s'établit aux alentours de 4,5 % pour un volume de 400 millions d'euros sur la période.
Le dynamisme des projets en blanc
Les projets en blanc ont fait preuve de dynamisme lors du premier trimestre 2023. Ils totalisent sept transactions sur les 30 réalisées. Face aux délais de réalisation des projets clés en mai (complexité administrative, rareté et prix du foncier, recours ...), la solution du blanc devient une alternative.
Selon EOL, cette offre s'établit, actuellement, à 1,4 million de m² pour 33 bâtiments. L’expert observe une concentration de ce type de projet dans les Hauts-de-France et le Centre-Val de Loire, et souligne l’existence de cinq projets en cours de développement en Île-de-France. Au sein des zones géographiques en tension, peu de projets en blanc ont néanmoins été démarrés, ce qui alimente la pénurie d'offres.