Immobilier logistique en France : la surface placée baisse au premier semestre 2023 mais reste dans la moyenne quinquennale, selon EOL

EOL, expert en immobilier professionnel, livre son analyse du marché français de l'immobilier logistique au premier semestre 2023. En dépit d'une conjoncture économique défavorable, « le marché conserve un certain dynamisme. 69 transactions ont été réalisées sur la période, autant que sur les six premiers mois de l’année 2022. Même si la surface placée, 1,4 million de m², baisse (-22 %), celle-ci reste dans la moyenne des cinq dernières années », tempère Jean-François Mounic, directeur général d'EOL. Cette réduction est causée par un ralentissement des transactions de plus de 50 000 m², conséquence d'une diminution de la demande formulée par la grande distribution.
Les prestataires logistiques contribuent pour moitié au maintien du marché, aussi bien en termes de transactions réalisées que de surface placée. Ils sont suivis par les grossistes et les industriels. 60 % des transactions sont effectuées sur la dorsale. « Nous identifions à la fin du semestre, trente bâtiments lancés en blanc en France pour près de 1,4 million m², ceux-ci sont localisés en majorité en région Hauts-de-France et Centre-Val-de-Loire. Ces projets prouvent la confiance des promoteurs en matière de demande en immobilier logistique, même si seuls cinq bâtiments ont été lancés en blanc ce semestre et que l’on observe parfois un délai plus important qu’auparavant pour que ces bâtiments trouvent preneurs », analyse Jean-François Mounic. EOL observe par ailleurs que les valeurs locatives ont poursuivi leur progression, de 10 à 25 % selon les secteurs, durant les douze à dix-huit derniers mois.

Les investissements en chute

Avec 600 millions d'euros alloués à des bâtiments logistiques au premier semestre 2023, le marché de l’investissement accuse un net repli. Le volume diminue de 70 % par rapport au premier semestre 2022. « Bien que la décompression du taux de rendement prime perdure, celui-ci s’établit à 4,5 % au deuxième trimestre 2023, la cession de plusieurs grands portefeuilles d’actifs logistique devrait permettre au volume investi de croître au second semestre », commente Jean-François Mounic.

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