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Chartres Métropole choisit Geodis pour rationaliser et décarboner le dernier kilomètre de son centre-ville piéton
Le centre-ville de Chartres a beau être réservé aux flux doux, les commerces, hôtels et restaurants qui l'émaillent n'en nécessitent pas moins d'être livrés pour assurer leur chiffre d'affaires et l'attractivité touristique de l'agglomération. Problème : les nombreux mouvements ainsi engendrés troublent, même dans une moindre mesure, la tranquillité d'un quartier censément piéton. Soucieuse de cet aspect, la ville propose ainsi, à compter de ce lundi 4 septembre 2023, un nouveau dispositif pour rationnaliser ses flux de marchandises, au sein duquel les véhicules électriques du prestataire logistique Geodis assurent d'ores et déjà le dernier kilomètre.
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Geodis
Pour agréable à vivre que soit le centre-ville piéton de Chartres, sa forte activité commerçante en perturbe quelque peu la tranquillité. « Aujourd’hui, nous avons les défauts de nos qualités : très dynamique, avec ses 600 commerces, notre cœur de ville souffre d’un ballet incessant de camions de livraison », témoigne Jean-Pierre Gorges, maire de Chartres et président de Chartres métropole. Les seuls flux doux et piétons autorisés en son sein incluent en effet, pour satisfaire une telle quantité d’enseignes, un rythme d’approvisionnement régulier. « Voilà pourquoi nous avons fixé comme priorité forte de rationaliser ces flux, pour diminuer toutes les pollutions sonores et atmosphériques qui y sont associées », a tenu à rassurer l’édile, à l’aune du choix de Geodis pour assurer le dispositif « Livraisons du dernier kilomètre » déployé par la ville, qui entre en vigueur à compter de ce lundi 4 septembre 2023.
Retrouver la tranquillité
Entre 175 hôtels, cafés et restaurants dispatchés sur son seul centre-ville – pour près de 550 mouvements d’acheminement de marchandises par jour – et une croissance exponentielle des livraisons e-commerce, la ville de Chartres représente environ 176 000 livraisons annuelles, chiffre en augmentation de 10 % par an. Avec toutes les nuisances qui l’accompagnent encore, un comble pour une zone purgée de ses flux automobiles. « Engagés depuis trois ans dans la livraison décarbonée en ville et fort de notre positionnement sur cette agglomération, nous avons naturellement souhaité prendre part au projet de la métropole de Chartres qui s’inscrit pleinement dans nos actions sur ce sujet », argue Stéphane Cassagne, directeur général France de Geodis.
Un dispositif balisé
Le système se base notamment sur une limitation de l’accès au centre-ville piéton, selon la tranche horaire de livraison, le type de véhicule affrété et le carburant employé. Ainsi les véhicules de maximum 4 mètres cubes, 20 mètres cubes ou 10 tonnes de capacité ne peuvent pas profiter des mêmes amplitudes horaires, se terminant entre 10 h 30 et 18 h 30 selon les cas. À l’instar des véhicules à carburant thermique ne disposant que d’un unique créneau, tandis que les électriques peuvent officier sur chacun de ceux mis en place par le dispositif. L’agence Distribution & express de Geodis escompte justement centraliser la marchandise destinée au centre-ville de Chartres et en assurer la livraison au moyen de véhicules électriques. Sans pour autant priver les commerçants de la possibilité de retirer leurs produits directement au centre de distribution, ni de leur propre système de livraison, à condition que celui-ci réponde aux critères d’accès définis.
Trois cadencements sont prévus pour les livraisons assurées par le service. Les marchandises reçues et traitées par l’entrepôt de Geodis au Coudray (à 3 km de l’hypercentre de Chartres) avant 7 h sont prévues pour être acheminées le jour même avant midi ; celles reçues entre 7 h et 12 h l’après-midi ou le lendemain selon le volume et les impératifs propres à chaque enseigne ; après 12 h, les livraisons, sauf express, ne sont garanties que le lendemain. En cas de succès de l’offre du centre du prestataire auprès des commerçants, celui-ci inaugurera un nouvel espace logistique de proximité au cœur de Chartres à compter du 1er avril 2024. Sous la forme d’un point relais depuis lequel les détaillants pourront traiter et expédier leurs commandes passées via internet.
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