Cémoi réduit son empreinte carbone grâce à une nouvelle voie maritime pour son cacao

Le cacao utilise désormais les mêmes bateaux que les bananes de la Compagnie Fruitière, transportées entre les terminaux fruitiers d’Abidjan et de Port-Vendres, dans les Pyrénées-Orientales et arrive ainsi à proximité directe du site de fabrication perpignanais du chocolatier. Cette nouvelle voie a permis de supprimer près de 80 trajets de camions qui effectuaient jusqu’alors 270 km depuis le port de Fos-sur-Mer (13), précédent port français de débarquement du cacao, et d'économiser ainsi à ce jour près de 34 tonnes de CO2. 

Autre particularité à noter : le cacao est stocké uniquement sur des palettes, dans les cales des bateaux, et non plus dans des containers maritimes tout en respectant l’hygrométrie et les températures indispensables à la stabilité des produits dans le respect strict du cahier des charges défini par le groupe Cémoi.

Renforcement de l'activité de Port Vendres

L'arrivée des flux de cacao de Cémoi va permettre de renforcer l’activité portuaire de Port Vendres et de développer ainsi l’économie locale. En association avec l’AUTF et France Supply Chain, le groupe Cémoi travaille également à la création d'une route sud décarbonée Afrique / Europe / Bassin Méditerranée, avec une route potentielle Afrique de l'ouest (Abidjan) - autres ports Afrique/Europe - Port Vendres - Fos/Marseille. L'idée est de transporter les marchandises avec une propulsion décarbonée partielle ou totale afin de convertir cette nouvelle voie maritime du cacao en route low carbone multiproduits.