L'Union TLF Overseas réélit Joël Glusman à sa présidence

À l'occasion du conseil d'administration de l'Union TLF Overseas, qui s'est tenu le 11 octobre 2023, Joël Glusman a été réélu président de l'organisme professionnel, pour un mandat de trois ans.

Éric Martin-Neuville, directeur général Commission de transport international de Geodis et membre du comité exécutif du groupe, a été nommé en qualité de vice-président. Membre du conseil d'administration depuis 2021, il rejoint Philippe de Crécy, vice-président Europe et directeur général Outre-Mer au sein de Bolloré Logistics, également vice-président de l'Union TLF Overseas. Un nouveau comité directeur a également été nommé. Celui-ci aura pour tâche d'assister le président et les vice-présidents dans l'examen des décisions à prendre.

En ordre de marche, l'Union TLF Overseas se fixe comme objectifs de participer à la transformation digitale des acteurs qu'elle représente – entreprises organisatrices du transport international (commissionnaires de transports aériens et maritimes), prestataires logistiques et représentants en douane –, de les soutenir dans l'évolution réglementaire de leurs activités, de faciliter l'intermodalité des différents segments de transport pour accompagner la transition écoénergétique, et de renforcer l'attractivité de métiers de la filière.

De commis en douane à président

Joël Glusman a démarré sa carrière au sein du groupe Daher comme commis en douane, pour terminer 13 ans plus tard au poste de vice-président de leur filiale américaine basée à New-York. À 30 ans, en 1990, il rejoint Qualitair&Sea, transitaire commissionnaire de transport, en tant qu'actionnaire en charge du développement. En 2007, il crée Crystal Group et en prend la présidence jusqu'en juillet 2021, date à laquelle le groupe est cédé à Dimotrans. Désormais réélu pour un second mandat au sein de l'Union TLF Overseas, Joël Glusman indique la direction à suivre pour l'organisation : « Nos défis sont nombreux : qu'ils soient économiques, environnementaux ou technologiques, nos entreprises s'inscrivent plus que jamais dans la volonté réaffirmée des pouvoirs publics d'inverser la balance du commerce extérieur. L'organisation du transport international est en première ligne sur les objectifs de transition écologique et l'évolution des règlementations européennes, notamment douanière. En outre, le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières fait son apparition, la nécessité d'avancer vers la digitalisation de nos activités et l'ensemble des sujets régaliens sûreté/sécurité dans un contexte géopolitique complexe auxquels sont confrontés nos entreprises nous obligent à nous adapter. »

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