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Idea effectue un premier bilan de son plan stratégique « Good Idea 2025 »

Dans le cadre de son plan stratégique « Good IDEA 2025 » et quelques semaines après l’officialisation du passage de flambeau entre Bruno Hug de Larauze et Nicolas Derouault, nouveau président du groupe, Idea effectue un premier bilan et affiche les illustrations concrètes de ses actions en faveur de la performance et de la durabilité.

Publié le 1 avril 2024 - 19h17
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 Oioo Studio

Les objectifs sont ambitieux : 225 millions d’euros de chiffre d’affaires, 2 300 collaborateurs, 100 millions d’euros d’investissements, 25 % de réduction de son empreinte carbone et un 35 % des salariés actionnaires du groupe. Le plan stratégique du logisticien Idea, baptisé « Good Idea 2025 », initié en 2021, vise loin et haut. Et si entre temps, le chef de file a changé – Bruno Hug de Larauze, président de l’entreprise ayant pris sa retraite et cédé sa place à son successeur naturel Nicolas Derouault, directeur général délégué du groupe depuis 2016 – les ambitions restent les mêmes. Seulement, afin de poursuivre sa route tout en prenant un peu de recul sur le chemin traversé, l’entreprise effectue un premier bilan.

 

Le plan construit par Idea se déroule sans encombre. Le logisticien compte désormais plus de 2 000 collaborateurs, enregistre un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros et affiche une croissance d’environ 15 % en 2023. Seulement voilà, pour accélérer sa volonté de développer « une nouvelle idée de la logistique », le groupe entend approfondir son travail en se concentrant sur deux axes majeurs : une performance accrue et sa responsabilité sociétale et environnementale. « Au-delà de notre développement rapide, nous nous sommes questionnés à mi-parcours du plan stratégique pour s’assurer que nos actions répondaient bien aux enjeux de demain. La nécessité d’accélérer simultanément sur deux leviers majeurs s’est imposée comme une évidence : concevoir une logistique toujours plus performante et plus vertueuse. Avec la nouvelle gouvernance du groupe, nous portons cette vision audacieuse qui nous permettra de continuer à garantir une offre diversifiée à nos clients, grâce à une dynamique d’innovation forte, un modèle coopératif et collaboratif et une indépendance qui nous permet d’investir sur le long terme », introduit Nicolas Derouault, PDG du groupe Idea depuis le 1er février 2024.

 

Diversifier, innover et capitaliser pour une performance accrue

Premier axe majeur de développement de la nouvelle idée de la logistique selon Idea : une performance accrue. Et pour l’atteindre, l’entreprise mise sur plusieurs leviers dont le premier s’illustre par les notions humaines et opérationnelles avec l’idée de capitaliser, reproduire, et remplir des objectifs de performance en formant ses collaborateurs et en se fondant sur le lean management. Elle mise également sur le déploiement de bonnes pratiques sur le terrain ainsi que la digitalisation des outils d’amélioration continue ; une solution détectant les situations accidentogènes et générant le déclenchement d’alarmes locales visuelles ou sonores pour prévenir des risques en situation opérationnelle a notamment été déployée.

 

Côté innovation toujours, un travail autour de la data et de l’IA est également effectué en continu : « Il y a évidemment encore beaucoup de progrès à faire autour de la structuration des données et de la business intelligence mais nous travaillons notamment autour du traitement d’images, des questions de capacité de calcul… Nous y croyons beaucoup. Nous avons d’ores et déjà prévu un temps d’échange d’une journée avec des spécialistes dédiés pour nous initier et comprendre en quoi cette technologie va changer nos métiers et en quoi elle peut nous simplifier la vie », poursuit Nicolas Derouault.

 

Dernier sujet de taille au service de la performance du groupe : la diversification de ses activités. Historiquement spécialisé dans le vrac, le secteur naval, l’aéronautique, l’énergie, la défense, l’industrie ou bien les télécoms, Idea s’intéresse aussi désormais à la logistique de chantier et de la santé : « Il s’agit de secteurs traditionnels dont les modèles se complexifient et dont les besoins en termes de résilience vont croissants. Sur le chantier, nous axons notamment notre travail sur l’industrialisation de la rénovation énergétique et travaillons déjà via des contrats-cadres avec des entreprises comme Vinci ou Bouygues. Pour ce qui est de la santé, nous avons remporté deux contrats : un premier avec la clinique Santé Atlantique du groupe Elsan à Saint-Herblain et un second d’externalisation logistique dans l’Est de la France, dont le démarrage est prévu pour début avril 2024. Nous avons pour objectif sur ces nouveaux marchés d’atteindre 10 % », soutient Cédric Valmalle, directeur du développement d’Idea.

 

Sécuriser et réduire pour renforcer sa responsabilité sociétale et environnementale

Deuxième volet d’actions pour Idea pour le déploiement de son plan stratégique : le renforcement de sa responsabilité sociétale et environnementale. Et c’est sur ce dernier point que s’est notamment exprimée la responsable RSE multi-sites du groupe, Bénédicte Birgand : « Notre objectif reste clair : réduire notre empreinte carbone de - 25 % à 2025. À date, nous avons presqu’atteint - 20 % à fin 2023. Et pour aider nos clients à s’engager eux aussi vers une logistique plus durable, nous avons créé notre propre outil de mesure, Saving CO2, qui permet de simuler l’impact carbone d’un périmètre d’activité dans son ensemble. » De son côté, afin de poursuivre ses propres efforts, Idea axe son travail sur la sobriété, la production et l’indépendance énergétique.

 

Sur ce dernier point, le taux de remplissage de ses camions ainsi que le mix énergétique de sa flotte de poids lourds s’illustrent comme des enjeux majeurs. « Près de 25 camions – soit 16 % de notre flotte – roulent au biogaz. Parallèlement, nous misons également sur le Pur-XTL, un biocarburant adapté aux circuits longue distance. Notre objectif de réduction carbone a été fixé à 40 % d’ici 2026. Enfin, nous initions également un POC sur l'électrique », détaille-t-elle. Côté production, Idea a notamment participé avec Engie BiOZ et la Carene, à la réalisation d’une centrale biogaz en service depuis avril 2022 et permettant de traiter 28 000 tonnes de déchets organiques par an.

 

Sur le volet sociétal, plusieurs sujets ont également été abordés. Les questions de l’inclusion, via la mise en place d’un atelier de travail sur un site Idea avec l’ESAT de Transition de Passerelle pour l’Emploi en mai 2023, et la formation au travers de la création la même année d’un campus dédié en interne, se sont notamment illustrés comme des sujets centraux. Sur ce dernier volet qu’est la formation, un investissement à hauteur de 3,5 % de la masse salariale, au-delà de l’obligation légale de 0,9% minimum, a été réalisé.

 

Co-construire, un leitmotiv

En matière d’investissement, Idea mise aussi sur ses propres collaborateurs. Fin 2018, le groupe ouvrait son capital à ses salariés en lançant l’opération Idea Engagement, un Fonds commun de placement d’entreprise. Aujourd’hui, cette dernière compte 18 % d'employés actionnaires. Fort de ces premiers résultats, une seconde entrée, à hauteur de 10 %, sera possible à partir de juin 2024 dans une logique chère à Idea, celle de la co-construction, que ses dirigeants espèrent également poursuivre avec l’ensemble de ses parties prenantes, fournisseurs et clients compris. « Nous voulons être un champ d'expérimentation, nous sommes prêts à co-construire, oser et expérimenter », conclut le PDG de l'entreprise. Enfin, avec le statut d'entreprise à mission en ligne de mire, Idea pense déjà son plan 2025-2030, visant pour 2030, un taux de 40 à 50 % de décarbonation de ses activités. 

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