LSDH réceptionne une usine capable de stocker 40 000 palettes conçue par Elcimaï vers Cholet (49)

Elcimaï, promoteur et développeur immobilier, livre l'unité de production, conditionnement et stockage L’Abeille 2, conçue pour le groupe LSDH, fabricant de boissons plates et gazeuses. Construite sur une parcelle de 15 hectares à Mazières-en-Mauges, près de Cholet dans le Maine-et-Loire, elle affiche une surface de 56 000 m² au sol. « Il s'agit de l'aboutissement de deux années de conception et presque trois ans de travaux ! », lance Axel Denier, directeur général du groupe Elcimaï. L’objectif de LSDH était de passer de 5 à 11 lignes de production sous trois ans, permettant pour chacune d’atteindre 15 000 cols par heure en moyenne, soit 400 millions par an au total.

Les capacités logistiques de L’Abeille 2

En termes de logistique, ce nouveau site industriel dispose d'une chambre froide négative (-18 °C) pour 312 palettes, d'une chambre froide positive (+2 °C) pour 520 palettes et d'une cuverie d’une capacité totale de 7 000 m³. S'y ajoute un magasin grande hauteur de stockage (40 m) avec huit mâts de transtockeurs automatiques triple profondeur desservant un rayonnage autoporté, pour une capacité de stockage de 40 000 palettes, soit un volume de 240 000 m³. « Les process logistiques ont été définis autour de l’organisation industrielle, les flux et les opérations étant fortement automatisés, explique Hervé Marcastel, responsable Activité chez Elcimaï Ingénierie. La solution de transtockeurs automatiques avec des rayonnages autoportés et des chariots AGV a été imaginée dès le départ, en cohérence avec l’ensemble des flux amont et aval, et privilégiée au regard des coûts d’infrastructures. »
Le site possède également des ateliers de remplissage et de conditionnement (11 lignes) avec les magasins amont, un hall d’expédition avec process transitique et 13 quais de chargement, ainsi que des parkings et aires de manœuvres et de stockages extérieurs.

Économe en eau et en énergie, l'usine a été développée en prenant en compte la problématique environnementale. « L'architecture du bâtiment a été pensée pour laisser entrer au maximum la lumière naturelle, notamment pour le confort des employés et limiter les consommations liées à l'éclairage », souligne Axel Denier.

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