« Newton.Vaureal Consulting intervient sur des sujets de stratégie, de planification supply chain, de même que d’autres plus opérationnels »

Quelles raisons ont amené Newton.Vaureal Consulting à vous recruter, Jérôme Bour ?
Jérôme Bour : Il s’agit d’une démarche réciproque, et d’une association plutôt qu’un recrutement ; Philippe-Pierre Dornier, Alexandre de la Nézière et moi nous connaissons de longue date. Le fruit de nos collaborations passées nous a donné l’envie, et accessoirement l’intérêt, de réaliser un bout de chemin ensemble. Après l’intégration de DDS au sein du groupe Generix – une très belle opération de deux entreprises unissant leurs forces –, j’ai fait un choix personnel. J’ai souhaité trouver des personnes avec lesquelles je partage des valeurs et ai envie de travailler. J’avais en tête les deux associés portant ce cabinet, accompagnés d’une équipe experte, dynamique et souriante.

Philippe-Pierre Dornier : Cette association n’émane pas d’une rencontre d’opportunité effectuée sur le trottoir il y a quinze jours. Elle s’inscrit au contraire dans la durée, avec une estime et un intérêt réciproques, et s’est faite assez naturellement. Les entrepreneurs tels que nous peuvent se réunir pour des questions d’intérêts économiques, d’opportunités business, ou pour la raison qui est la nôtre, d’affectio societatis. Nous partageons en effet les mêmes valeurs, la même culture, les mêmes intérêts et la même volonté de faire.

Comment se composent les effectifs du cabinet Newton.Vaureal Consulting ?
Philippe-Pierre Dornier : Nous sommes aujourd’hui une vingtaine de personnes, avec des directeurs/managers et des consultants (dont des seniors et experts), ainsi que quatre associés : Alexandre de la Nézière, directeur général, Jérôme Bour, Philippe-Pierre Dornier, président, et Eurogroup, qui est représenté par plusieurs associés très activement impliqués dans la vie de la maison.

Quels sont vos premiers chantiers, missions et objectifs, Jérôme Bour, en qualité de nouvel associé ?
Jérôme Bour : Le rôle d’associé intègre premièrement une composante notable de développement marketing et commercial. J’arrive avec une certaine expérience des sujets de marketing digital et de communication, dont je fais bénéficier le cabinet, au travers de l’organisation d’une relation commerciale directe avec l’important réseau professionnel que j’ai pu constituer pendant des années. Un second aspect de mon rôle concerne le renforcement de l’offre produit et des méthodologies d’intervention du cabinet autour de différents sujets de réflexion stratégique : Qu’est-ce que le digital va apporter à nos business models et quels impacts va-t-il avoir sur la supply chain, sur des éléments d’audit de maturité, sur les bases de connaissance des offres du marché ? D’un point de vue business, le champ de potentiels sur les sujets de la digitalisation de la supply chain demeure encore très large. Il subsiste à la fois une demande forte au niveau des équipements, toujours assez disparates, et des fondamentaux autour des enjeux de performances économiques, environnementales, de service client, d’embarquement des équipes… Du fait d’un changement générationnel, les directions supply chain peuvent en effet avoir du mal à attirer les jeunes talents.

En tant qu’associés, comment vous répartissez-vous les dossiers ? Agissez-vous en collaboration pour vous les partager ou restez-vous chacun dans un domaine d’expertise bien spécifique ?
Philippe-Pierre Dornier : Il existe naturellement des spécificités et expertises pointues et sectorielles entre associés, ainsi que des relations privilégiées avec certains portefeuilles et personnes, avec des liens historiques de qualité. Mais nous ne sommes pas non plus séparés avec des parois étanches. Tout est au contraire mis en commun, au profit de la communauté des salariés de Newton.Vaureal Consulting, sur laquelle nous avons toujours un œil extrêmement attentif en termes de responsabilité, de développement de leur avenir, d’amélioration de leurs capacités et de leurs compétences, de plaisir à travailler sur des projets. Beaucoup de complicité se dégage entre les personnes travaillant au sein de notre cabinet.

Jérôme Bour : Nous sommes de plus amenés à traiter des sujets comportant une interdépendance très forte. Le cabinet intervient sur des sujets de stratégie, de planification supply chain, de même que d’autres plus opérationnels, en particulier autour de l’entrepôt et du fret, avec des éléments très « physiques » comme du dimensionnement de plateformes et des appels d’offres en transport. Nous avons aussi une forte expertise, moins connue, sur l’expérience opérationnelle des industriels. Une mission pouvant démarrer sur une stratégie supply chain peut fréquemment déboucher sur d’autres sujets ; nous cultivons ainsi l’échange d’informations pour créer de la valeur auprès de nos clients.

Quelles sont vos ambitions de développement ?
Philippe-Pierre Dornier : L’arrivée de Jérôme est un facteur supplémentaire, venant s’additionner à d’autres, d’un développement raisonné et raisonnable. La croissance et la multiplication du chiffre d’affaires par dix n’a jamais été notre préoccupation première. Nous cherchons à croître pour couvrir des champs supplémentaires, à agrandir la communauté avec des profils différents, à nous enrichir. 

Jérôme Bour : Nous sommes portés par une belle tendance, avec en 2023 une croissance de l’ordre de 30 %. Bien que l’environnement soit aujourd’hui un peu plus chahuté, la demande ne faiblit pas sur les sujets de conseil et de transformation. L’accès aux bonnes ressources reste cependant un élément important, et nous recrutons ainsi quasiment en permanence. Cela prend du temps de trouver et d’intégrer les bonnes personnes, et nous aurons la capacité d’utiliser au mieux les compétences que nous allons savoir agréger.

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