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Législatives 2024 : l'Union TLF appelle les candidats à relever les défis centraux impactant le secteur du transport et de la logistique

Les prochaines élections législatives approchant à grands pas, l'Union TLF fait entendre la voix d'une partie de la profession en rappelant l'importance du secteur du transport et de la logistique, et en émettant des propositions autour de trois points centraux.

Publié le 27 juin 2024 - 14h53
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À l'occasion des élections législatives anticipées de 2024, l'Union TLF, l'organisation professionnelle représentant l'ensemble des métiers de la chaîne du transport et de la logistique, dont les adhérents représentent près d'un tiers des salariés du secteur (soit plus de 200 000 salariés), publie un mémo intitulé « Transport & logistique, acteurs de vos territoires ». Ce document interpelle les candidats sur, d'une part, le poids de la filière dans l'économie française (10 % du PIB), et d'autre part, les défis auxquels elle est confrontée. « Dans un contexte économique difficile, les dirigeants politiques doivent agir pour la compétitivité de nos entreprises, lance Olivier Poncelet, délégué général de l'Union TLF. Soumises à une forte concurrence, elles font face à un mur d'investissements pour leurs transitions écologique et digitale. »

 

Réindustrialisation, plein-emploi et transition écologique

Pour l'Union TLF, le renforcement de la performance logistique française est une condition sine qua non pour la réindustrialisation du pays. « Il convient d’engager une politique ambitieuse d’aménagement industrialo-logistique du territoire, facilitant l’implantation des entrepôts et permettant une meilleure combinaison entre les différents modes de transport (intermodalité), détaille le mémo. Pour faire de la France un carrefour logistique stratégique, il est aussi nécessaire de veiller à l’attractivité de ses zones portuaires et aéroportuaires ». L'organisme estime qu'il faut garantir un niveau de compétitivité comparable avec le reste de l’Union européenne en matière de coût du travail, d’impôts de production et de fiscalité des carburants (TICPE, GNR).

 

Dans la quête nationale du plein-emploi, la filière transport et logistique a une carte à jouer d'après l'Union TLF : « Il convient de maintenir les efforts pour l’insertion professionnelle par les compétences (emplois des jeunes via l’apprentissage, contrat de professionnalisation) » ; et il faut également « simplifier le bonus-malus de l’assurance-chômage dans le sens préconisé par les partenaires sociaux, c’est-à-dire en le ciblant réellement sur les contrats courts ».


Enfin, aux yeux de l'association, la transition écologique ne pourra réussir que si la planification est réaliste, concertée, et cohérente au niveau européen, national et local. « Soutenir le verdissement des flottes par des aides directes à l’acquisition et à la location de véhicules moins émissifs, ainsi qu’à l’installation d’infrastructures de recharge sur les sites logistiques », est la voie à suivre pour l'Union TLF.

 


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