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Google opte pour un service d'expédition DHL fondé sur du carburant d'aviation durable

Visant le zéro émission carbone, Google souscrit à la solution de transport décarboné par avion proposée par DHL Express. Le carburant renouvelable SAF, qui connaît jusqu'à présent un timide déploiement à travers le monde, gagne un nouvel adepte de poids.

Publié le 25 juillet 2024 - 14h56
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 DHL / Google

Après la réussite d'un projet pilote réalisé en juin 2023 sur une période de quatre mois, Google a choisi d'expédier ses produits par voie aérienne via le service GoGreen Plus du prestataire logistique DHL Express. La solution utilise du carburant d'aviation durable de type SAF (Sustainable aviation fuel), produit à partir de matières premières renouvelables comme de l'huile de cuisson usagée, des déchets et de l'hydrogène, afin de réduire les émissions de CO2 du fret aérien.
Le partenariat comprend l'envoi express des appareils Google de l'unité commerciale Devices & Services à travers les Amériques, l'Asie et l'Europe. « Google a pour objectif d'atteindre zéro émission nette dans l'ensemble de ses opérations et de sa chaîne de valeur d'ici 2030. L'optimisation de notre transport d'appareils dans le monde entier est une partie essentielle de ce parcours », explique Omar Molina, directeur du Transport mondial chez Google.


DHL veut montrer l'exemple sur la décarbonation du fret aérien

70 % de l'empreinte carbone de DHL provient de son réseau aérien. Le groupe compte en partie sur son offre GoGreen Plus pour atteindre zéro émission nette d'ici 2050. « Nous sommes convaincus que cet accord et l'investissement significatif de Google encourageront d'autres entreprises à prendre la même initiative et à favoriser la transition vers des services de transport à faible émission utilisant du carburant d'aviation durable », ajoute John Pearson, PDG de DHL Express. GoGreen Plus est actuellement soutenue par BP, Neste et World Energy, trois acteurs de l'industrie de l'énergie.

 


À lire également : « Il reste encore un long chemin à parcourir avant que les vols long-courriers réguliers n'utilisent 100 % de SAF »

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