Thales crée une application consacrée à la décarbonation de l'ensemble de sa supply chain

Thales, groupe français de technologies de pointe, a mis au point une application baptisée « Carbon Supply Tracker », permettant de diminuer les émissions de CO2 générées par les opérations de supply chain pilotées pour le compte de ses clients. Présentée pour la première fois à l'occasion du salon Eurosatory, en juin 2024, elle effectue une analyse dynamique des flux de données, en couvrant l’ensemble de la chaîne d'approvisionnement, du transport à la gestion des stocks, en passant par les émissions des partenaires. « Carbon Supply Tracker nous permet non seulement d’agir concrètement pour la transition écologique, mais aussi d’optimiser nos coûts et de nous démarquer de nos concurrents », ajoute Alexandre Bottero, vice-président des activités Réseaux et Systèmes d’infrastructure chez Thales. Équipé de cet instrument numérique novateur, le groupe estime pouvoir réduire « de 10 à 15 % les émissions de gaz à effet de serre » d'ici cinq ans.

Un outil de décarbonation développé en quatre mois

Le développement de Carbon Supply Tracker s'incrit dans la stratégie de développement durable de Thales. L'application a été conçue en quatre mois, par une équipe composée de data scientists, de chefs de projet, et d'employés issus des fonctions supports (IT, achat, logistique). En s'appuyant sur des référentiels reconnus comme le Bilan carbone et le Greenhouse gas protocol *, elle identifie les principales sources d’émissions carbone représentant une part importante des émissions indirectes, en particulier celles liées au transport et à la destruction des produits en fin de vie. La solution permet, après la phase d'évaluation, de mettre en œuvre des actions ciblées pour réduire les émissions, telles que l’optimisation des achats, la réduction du transport aérien au profit du maritime, et une meilleure gestion des flux logistiques.

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* Le Greenhouse gas protocol est également appelé Bilan d’émissions de gaz à effet de serre, Bilan GES, ou encore BEGES. Il doit permettre d’estimer la quantité de gaz à effets de serre due à l’activité d’une entreprise ou à la production d’un produit. Source : Ministère de la Transition écologique

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