Air Liquide développe une chaîne logistique hydrogène en Normandie

Air Liquide, groupe industriel français spécialisé dans les gaz industriels, investit 50 millions d’euros dans une nouvelle chaîne logistique de conditionnement et d’acheminement d’hydrogène aux stations service sur l’axe Seine. Cet investissement vise à accélérer la décarbonation de l’industrie et de la mobilité (camions, véhicules utilitaires légers, mais aussi taxis et bus, à hydrogène) en Normandie et en Île-de-France. « Il réaffirme le positionnement d’Air Liquide sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène renouvelable et bas carbone, un élément clef de la transition énergétique, de la production au conditionnement jusqu’à l’acheminement aux points de distribution », explique Emilie Mouren-Renouard, membre du comité exécutif du groupe, supervisant notamment les opérations d’Air Liquide en Europe.

Le futur électrolyseur Air Liquide Normand’Hy

Le nouveau site de conditionnement sera alimenté en hydrogène renouvelable par l'électrolyseur Air Liquide Normand’Hy en construction, d’une capacité de 200 MW. Ayant déjà décroché un contrat long-terme de fourniture d’hydrogène à la flotte de véhicules de la société HysetCo, Air Liquide prévoit de dédier environ un quart de la capacité de production de ce futur électrolyseur à la fourniture d’hydrogène renouvelable pour la mobilité décarbonée sur l’axe Seine. D'après l'industriel, cela représenterait l'équivalent de la consommation de 500 camions à hydrogène ou 10 000 véhicules légers. Les trois quarts restant seront destinés à alimenter en hydrogène des clients du bassin industriel normand, dont la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville.

Le réseau hydrogène d’Air Liquide en Normandie est actuellement constitué de deux unités de production d’hydrogène, au sein de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville et à Port-Jérôme-sur-Seine.

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