En France, Prologis affiche un taux d’occupation de ses bâtiments logistiques de 96,9 %

Au niveau international, « Prologis est en très bonne santé, introduit Sandro Innocenti, responsable régional Europe du Sud du groupe, à l’occasion d’une conférence de presse organisée le 4 mars 2025 à Paris. Nous nous développons particulièrement aux États-Unis, au Mexique et au Brésil, et comptons désormais, au niveau mondial, près de 6 000 bâtiments [5 866 exactement au 31 décembre 2024, ndlr] dans 20 pays. » Avec 197,6 milliards de dollars (187,8 Md€) d’actifs en gestion dans le monde et 8,2 milliards de dollars (7,8 Md€) de revenus totaux en 2024, le spécialiste de l’immobilier logistique d’origine américaine a poursuivi l’extension de son empreinte immobilière. Il compte désormais près de 120 millions de m² de patrimoine, dont 85,9 millions aux Amériques, 23 millions en Europe et 10,7 millions en Asie.

Un taux de vacance « assez exceptionnel »

Ces bons résultats, Prologis les retrouvent aussi en France, comme l’illustre tout particulièrement le faible taux de vacance de son portefeuille tricolore. « Nous sommes à 3,1 %, ce qui est assez exceptionnel », souligne Vincent Sadé, directeur de l’investissement et du développement de Prologis en France, en rappelant que la moyenne nationale se situe aux alentours de 5 %, et qu’une occupation des entrepôts à près de 97 % renforce la posture de son entreprise dans les (re)négociations de loyers. L’Hexagone dépasse également la moyenne internationale des taux d’occupation de Prologis, qui est de 96 %.

Avec 148 bâtiments en France, le gestionnaire d’actifs logistiques compte désormais 3,36 millions de m² (chiffres arrêtés au 31 décembre 2024), soit une augmentation de 2,6 % par rapport à 2023. Portées par une hausse inédite des investissements l’année dernière – comme l’ont récemment, entre autres, soulignés les acteurs du conseil en immobilier EOL et Arthur Loyd Logistique –, les équipes de Prologis en France trouvent le marché national résilient, en dépit d’un environnement macroéconomique et réglementaire jugé « complexe » et d'une situation géopolitique particulièrement tendue.

Trois stratégies complémentaires de développement

Également confrontés à la pénurie de fonciers et à une augmentation des prix de construction, les dirigeants de la société immobilière concentrent leur stratégie de développement sur trois principaux axes. Premièrement, l’achat de bâtiments existants, comme celui de Corbas (69), occupé par Easydis, la filiale logistique de Casino. Deuxièmement, l’acquisition de terrains et le développement en propre. « Nous disposons d’une importante réserve foncière en France, qui nous permet de développer des projets, que ce soit au Havre, à Lille, en Île-de-France, à Orléans, à Lyon, et depuis quelques mois à Marseille », énumère Vincent Sadé dans une liste non exhaustive des récents projets de Prologis en métropole. « Enfin, nous achetons des bâtiments plutôt en fin de vie, afin de les redévelopper et de proposer des entrepôts modernes, performants et durables, correspondant au cœur de notre métier », conclut le directeur de l’investissement et du développement de Prologis en France.

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