Immobilier
CBRE analyse le marché logistique au premier trimestre 2016
Le 18 mai, CBRE revenait sur le marché logistique au premier trimestre 2016 : un bilan dans la lignée de l'année 2015.
Le 18 mai, CBRE, société spécialiste du secteur des services et de l'investissement dans l'immobilier d'entreprise, organisait son "point marché". Après une année 2015 record, Didier Malherbe, directeur général adjoint en charge de l’industrie et la logistique (photo) faisait le point sur le premier trimestre 2016. Avec une demande placée de 722 600 m², soit +22 % par rapport à la moyenne des premiers trimestres des dix dernières années, le marché de la logistique prend le rythme de 2015. Avec une part de marché supérieure à 20 %, les projets en développement de plateformes XXL devraient peser dans les résultats nationaux.
Le marché enregistre également un retour des lancements en blanc, avec 205 000 m² d’offres neuves ou restructurées, dont 75 000 m² en Ile-de-France. Cette région regroupe 40 % de l’offre nationale disponible et bénéficie de nombreux projets livrables de moins d’un an. Le marché francilien intra A86 montre par ailleurs un besoin de produits nouveaux en messagerie et bâtiments de flux à construire ou à restructurer.
Concernant les marchés lyonnais et du Nord-Pas-de-Calais, ils sont pénalisés par la pénurie d’offres immédiatement disponibles ou disponibles à court terme.
CBRE indique que la grande distribution (34 % de la demande placée) et le commerce spécialisé (15 %) restent, "plus que jamais moteurs" sur le marché des très grands entrepôts.
Les valeurs locatives demeurent quant à elle globalement stables par rapport à 2015 et très dépendantes de l’environnement immédiat (localisation, fiscalité, situation de l’offre).
Les investissements
Sur le marché de l’investissement, François le Levier, directeur investissement industriel et logistique annonce un volume d’investissement logistique et industriel 2016 comparable à 2015, autour des 2 milliards d’euros. Ce segment de marché est en progression mais demeure une niche avec 10 % des volumes investis. Sur les produits prime, une "pénurie drastique" est constatée. Ce marché enregistre en effet une demande très importante entraînant une compression des taux prime vers 5,5 % dans les mois à venir.
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