Transversal
La COP21 et les relations marketing et supply chain au cœur de la 8e édition du baromètre CPV - Déméter
Le cabinet de conseil en optimisation de la chaîne logistique globale CPV Associés et le Club Déméter Environnement et Logistique publient les résultats de leur 8e baromètre, réalisé en avril 2016 auprès de 29 entreprises membres du Club Déméter.
De la COP 21…
Dans le cadre de la 8e édition de leur baromètre, le Club Déméter et le cabinet de conseil CPV Associés se sont focalisés sur deux sujets bien distincts : la COP 21 et les relations entre services marketing et supply chain. Pour ce faire, ils ont interrogés 29 entreprises membres du Club. Concernant la Cop 21, 69% des interlocuteurs ne connaissent que très partiellement les engagements de la France pris lors de la COP21. De façon générale, la majorité des interlocuteurs pensent que l’Etat doit favoriser le développement d’infrastructures pour permettre l’émergence de nouvelles filières, comme la mise en place de stations de distribution de carburants alternatifs ou bien encore une contribution au financement de motorisations propres, notamment liée à l’enjeu de la distribution urbaine. Plus précisément, sur la question du transport de marchandises, 41% estiment ne pas avoir constaté une clarification des objectifs de réduction des émissions de GES alors que 31% considèrent que ces objectifs ont été définis mais ne font pas actuellement l’objet de mesures concrètes.
De plus, 52% souhaitent que les actions du gouvernement soient orientées vers les infrastructures pour le transport multimodal et le développement du fret ferroviaire. Par ailleurs, à la question : « Quelle est l'énergie la plus prometteuse dans le transport de marchandises ? » Les entreprises interrogées répondent à court terme, le biogaz et sur le plus long terme, elles sont 52 % à évoquer l’émergence de l'hydrogène. Enfin, concernant les actions à lancer par les services de l’Etat, 41% pensent que ce dernier a un rôle important sur la réduction de la fiscalité et dans la création de conditions favorables aux accompagnements financiers. Et pour effectuer des progrès en cohérence avec la COP 21, la R&D dans la supply chain semble être un levier pour atteindre ces ambitions : 60 % des interviewés estiment que c’est sur le transport qu’il faut se mobiliser et particulièrement sur la technologie des véhicules, la réduction des kilomètres à vide, et l’optimisation des déplacements et des déchargements.
…au marketing
Toutes les entreprises interrogées ont des échanges réguliers avec la direction marketing et sont convaincues que cette dernière doit être impliquée. Les thèmes d’échanges sont liés aux emballages et à la palettisation, mais aussi à l’organisation transport, la RSE, les modes d'approvisionnements, la communication et les études de marché, le développement et l’économie circulaire, ou encore le co-packing. Plus précisément, 95 % des interrogés reconnaissent que le développement durable est de nature à favoriser la collaboration entre ces deux fonctions et pensent qu’elle est un outil nécessaire. 50 % d‘entre eux y voient même un effet vertueux. Et à la question de l’impact de l’économie circulaire sur la supply chain ? 44 % pense qu’il y en a un, via notamment les mécanismes de reverse logistics. Inversement, 50 % pensent que la raison d'être du marketing est de dégager de la valeur pour toute la chaîne d’approvisionnement dès la conception du produit. Ce sondage auprès de 29 entreprises membres du Club Déméter, dont 28% de distributeurs - 31% d’industriels - 28% de prestataires - 13% d’institutionnels.