©
LabPalettes
Entrepôts
Lieu de réflexion regroupant fournisseurs de la palette bois et acteurs de la supply chain, le LabPalettes a vu sa première session de travail se concentrer autour de la professionnalisation du métier de reconditionneur.
Créée en mai 2019, le LabPalettes se présente comme une initiative collaborative portée par la commission palettes de la FNB/Sypal et 100 % dédiée à l’avenir de la palette bois dans la supply chain. Basé sur le principe des Fab Lab, il réunit fournisseurs de palette bois (fabricants, loueurs, reconditionneurs…) et acteurs de la supply chain (transporteurs, distributeurs, utilisateurs), pour co-construire une feuille de route sur les actions de la R&D à mener dans les années à venir. « Il s’agit de mettre en cohérence les attentes des utilisateurs avec la réalité des fabricants et reconditionneurs dans un contexte différent d’une relation classique client/fournisseur », explique Jean-Philippe Gaussorgues, président de la commission palettes Sypal.Cet atelier de réflexion sur le principe de l’intelligence collective doit ensuite faire ressortir des thèmes prioritaires qui feront l’objet d’études de préfaisabilité, d’identification des experts techniques à mettre en place, de recherche de pré-financements…
Monter en compétences
En 2019, la première session du LabPalettes aura vu germer le sujet de la professionnalisation du métier de reconditionneur de palettes : « Il a été évoqué conjointement tant par les utilisateurs que par les professionnels. L’objectif est de professionnaliser ce métier en lui apportant le savoir-faire nécessaire, et de faire monter en compétences les salariés qui travaillent dans ce secteur. Pour ce faire, nous avons initié les travaux en partenariat avec un cabinet de consulting spécialisé et un cabinet d’avocats ». Les enjeux : améliorer, grâce à une formation reconnue, la phase de réparation-recyclage de la palette. Si la deuxième session du LabPalettes a été reculée, crise sanitaire oblige, elle devrait se dérouler à l’automne 2020. Elle sera l’occasion de s’interroger sur l’avancement du projet – Où on est-on ? A-t-il été pris en considération par les pouvoirs publics ? Que reste-il à faire ? – et de choisir un nouvel axe de travail.