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et logistique

Transport

Une enveloppe de 170 millions d'euros pour le fret

Publié le 12 mai 2021

2. L'alliance 4F œuvre pour le ferroviaire

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L’Alliance 4F tire son nom d’une ambition : construire le « Fret Ferroviaire Français du Futur ». La coalition réunissant tous les acteurs de la filière désireuse de déployer des mesures pour le développement du fret ferroviaire dans l’Hexagone est portée par une ambition forte auprès des pouvoirs publics : celle de doubler la part des marchandises transportées par le rail en France d’ici 2030.

 

Cet objectif figurait justement en juin 2020 dans le plan d’action Le fret ferroviaire pour concilier relance économique et écologie, proposé par la coalition au gouvernement. Un doublement qui doit s’appuyer sur trois piliers : le secteur ferroviaire, l’infrastructure et l’État. L’État français qui, selon le plan d’action, doit, avec le soutien de l’Europe, promouvoir « énergiquement le report modal vers le rail pour une logistique propre », stipulant : « La filière s’engage à investir, moderniser. Mais son action seule n’est pas suffisante. Le rôle de l’État est essentiel pour compenser les déséquilibres structurels et conjoncturels, en particulier pour l’aide spécifique au wagon isolé (75 millions d’euros par an), au transport combiné et à la couverture des péages ferroviaires (130 millions d’euros par an selon une trajectoire budgétaire indexable) ».

 

Également membre de la coalition, l’AUTF entend soutenir le programme en tant qu’acteur du transport ferroviaire puisque représentant ses clients : « Sur le ferroviaire, il faut beaucoup plus de transparence et d’utilisation de la numérisation des données pour accélérer l’accès des chargeurs à des offres de transport ou bien pour permettre aux parties prenantes d’étudier des reports modaux de façon plus flexible, d’opérer de la mutualisation de moyens entre entreprises ferroviaires, chargeurs et commissionnaires de transport. Il est nécessaire d’aller dans le sens d’une mise en commun de l’information portée par des plateformes d’échange de données », détaille Denis Choumert.

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