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Livejourney | Simon Pioche, CEO et co-founder

Innovation

Le process mining de Livejourney : entretien avec Simon Pioche, CEO et co-founder

Publié le 27 mai 2021
SOMMAIRE

Avec son logiciel SaaS basé sur la technologie du « process mining », Livejourney propose une vision instantanée des processus à l’œuvre dans l’entrepôt et analyse les points de friction opérationnels. Entretien avec Simon Pioche, CEO et co-founder de Livejourney.

Quelles étaient vos ambitions lors de la création de Livejourney ?

Avec mon associé, François Arnaud, nous avons une formation en data science. Nous avons créé ce logiciel avec l’idée de simplifier la visualisation des parcours clients pour une vision claire et en temps réel. Nous nous sommes ensuite aperçus qu’il s’agissait d’un champ applicatif qui pouvait convenir à bien d’autre domaines, parmi lesquels la maintenance industrielle, les process financiers d’order to cash ou encore la supply chain. Notre spécificité, avec notre logiciel SaaS Livejourney, repose sur l’utilisation de la technique de « process mining ». Celle-ci permet de séquencer temporellement toutes les étapes d’un processus, et d’observer, à son issue, où il y a conformité et où se trouve les « pain points » [les points de friction] : un problème temporel, de flux, d’engorgement…

 

Quelles sont les étapes pour les clients souhaitant mettre en place Livejourney ?

La première étape consiste à discuter du process à analyser et nécessite que le client soit digitalisé, car nous ne pouvons pas avancer s’il ne dispose pas de datas propres. Ensuite, nous modélisons, c’est-à-dire que nous allons intégrer toutes ces données dans Livejourney pour pouvoir visualiser le process du client de A à Z, une étape technique qui se fait rapidement. Enfin, nous analysons avec lui ce qu’il en ressort : est-ce qu’il s’attendait à cela, est-ce qu’il pensait que son process se déroulait de cette manière ? Nous ne réalisons pas d’optimisation de process, mais détectons les anomalies et expliquons ce qu’il faut faire en priorité. Il ne s’agit pas simplement de mettre des données dans un logiciel mais de redonner la main aux opérationnels dans la conduite des processus : ne plus subir mais devenir acteur du changement.

 

Quels sont vos axes de travail à l’avenir ?

Nous comptons nous concentrer sur le domaine de la logistique dans son ensemble mais aussi sur le processus de facturation et de gestion des prestataires. Cela fait partie de nos secteurs prioritaires. Pour ces clients, nous pouvons réaliser l’analyse de l’entrepôt, comme nous l’avons fait avec ID Logistics, ou encore de la chaîne logistique : de la fabrication en usine jusqu’à la livraison. Jusqu’ici auto-financés, nous avons décidé d’accélérer notre croissance par une levée de fonds de deux millions d’euros en juillet 2020. Notre équipe compte une quinzaine de collaborateurs et nous avons trois axes majeurs de développement : renforcer le produit et passer à une échelle beaucoup plus large pour pouvoir intégrer davantage de datas ; accroître notre portefeuille clients grâce au recrutement d’un directeur des ventes en septembre 2020 ; grandir à l’international, en priorité en Amérique du Nord, où se trouve notre seul client à l’étranger. C’est la terre des start-ups et cela représente notre plus gros marché. En août, nous avons lancé de nouveaux partenariats à Denver dans le Colorado ainsi qu’à San Francisco. Cette année, nous allons d’autre part mettre l’accent sur le caractère prédictif de la solution grâce à l’IA. Enfin, nous cherchons également à nous associer à des cabinets de conseil pour pouvoir proposer des missions d’optimisation à nos clients.

 

> Retrouvez l'intégralité de notre dossier 20 start-ups qui font bouger la supply chain

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