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Transport

Transport : les TMS ciblent plus large

Publié le 20 juin 2024

8. Versuni et Descartes, unis pour une vision end-to-end du transport

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Descartes

L’entreprise néerlandaise de produits électroménagers Versuni accorde sa confiance à l’éditeur Descartes depuis de nombreuses années. Retour sur un partenariat couvrant l’intégralité de la dimension transport du donneur d’ordres international.

Versuni, anciennement Philips Domestic Appliances, commercialise les marques d’électroménager Philips, Philips Walita, Preethi, Senseo, L’OR Barista, Saeco et Gaggia. Le spectre de ses produits est large, allant des appareils de café et de cuisine à l’entretien des vêtements, du climat, des sols, jusqu’à la sécurité de la maison. Depuis son siège basé à Amsterdam aux Pays-Bas, l’entreprise assure sa présence dans plus de 100 pays via une logistique traditionnelle. Sa production, majoritairement réalisée en Asie et dans quelques usines en Europe, est expédiée sur trois centres logistiques en Europe. Gérée par un prestataire spécialisé bien connu du marché, Ceva Logistics, elle permet d’approvisionner différents clients du BtoB au BtoC : e-commerçants (Cdiscount, Amazon…) ; grande distribution et la distribution spécialisée (Carrefour, Saturn, …), ou bien encore les consommateurs finaux depuis le site internet des différentes marques pour lesquelles Versuni œuvre.

 

Un partenariat historique

Afin d’assurer une gestion efficiente de sa supply chain end-to-end, Versuni opère sur ses flux de transport amont et aval, de l’usine au client. L’entreprise compte 1 192 références produits (en incluant les pièces de rechange) et assure 791 000 expéditions par an pour l’Europe. Pour ce faire, elle dispose d’un budget transport relativement conséquent, s’appuie sur une trentaine de partenaires transporteurs ainsi que sur un outil digital de gestion du transport : « Historiquement, Philips faisait appel à Infodis, éditeur proposant un TMS aux Pays-Bas, où se trouve son siège social. Ce dernier a été racheté par Descartes en juin 2012. Un premier travail avait été mené sur la partie aval de nos flux. Nous travaillions avec un grand nombre d’entreprises de transport sous contrat et chacun agissait et mesurait sa performance différemment. Dans notre logique de transport intercontinental, depuis l’Asie vers l’Europe, nous avions besoin non seulement d’une traçabilité complète sur des containers maritimes mais également de faciliter la gestion de notre documentation douanière. Ce qu’a permis notre TMS. Suite à ce succès, nous nous sommes lancés sur la partie traçabilité aval, des entrepôts vers les clients », développe Benoit Lesage, responsable transport Europe pour Versuni.

 

Une évolution à multiples niveaux

Aujourd’hui, le TMS Descartes assure également la visibilité des flux aval de son client au travers d’une fonctionnalité track & trace sur l’ensemble des expéditions et permet de mesurer la performance de l’ensemble des prestataires transport en assurant les opérations. « Nous décidons de nos règles de mesure et les partageons avec nos partenaires selon nos critères. Descartes nous a accompagnés sur ce sujet de mesure de la performance via un développement personnalisé de la solution, mais pas seulement… », observe Benoît Lesage. L’éditeur est aussi intervenu sur la maîtrise des coûts de transport de son client au travers de fonctionnalités de pré-facturation. En entrant la grille tarifaire de ses transporteurs, Versuni peut calculer ses coûts dédiés et éditer des pré-factures adressées aux transporteurs en fin de mois afin que ces derniers puissent facturer sur cette même base. « Le TMS nous assure un monitoring et un contrôle de nos coûts de transport. Auparavant, nous recevions 50 pages de factures. Cela était quasi impossible à vérifier correctement. Désormais tout est automatisé et si nous rencontrons un problème, il nous suffit d’échanger avec le transporteur et de corriger si besoin », détaille Benoît Lesage.

 

La digitalisation comme levier d’action sur la dimension environnementale du transport

La dernière évolution notable pour Versuni concerne la gestion de sa base de données : « L’intégralité de nos données transport est envoyée vers notre TMS qui devient alors un espace de stockage efficace et sécurisé permettant d’extraire très facilement de la data lors d’appels d’offres », souligne le responsable transport Europe. En termes d’expédition, Versuni dispose notamment dans son outil du détail de ses produits, des références de commandes clients, de la nature du packaging et des unités logistiques avec volumes et poids afférents. Ce niveau de précision offre la possibilité de déterminer le coût et l’empreinte carbone du transport à la ligne article. « Le transport est aujourd’hui le nerf de la guerre. Il est indispensable de l’optimiser pour des raisons de coûts mais aussi environnementales. Notre empreinte carbone peut être calculée et nous pouvons extraire les données qui nous permettent de la mesurer. Le but étant de pouvoir mettre le maximum de volume dans nos camions et de monitorer, calculer et analyser nos performances sur tel ou tel ligne ou flux. Nous sommes ensuite en mesure d’initier des actions en interne ou de mener par exemple des opérations de co-loading, à savoir, potentiellement charger pour un même destinataire dans un même camion des produits de deux sociétés différentes », explique Benoît Lesage. « En définitive, nous aurions pu intégrer toute la dimension de gestion transport dans notre ERP mais nous ne voulions pas prendre le risque de perdre le niveau de spécificité que nous apporte Descartes. Le développement continu offert sur ce produit déjà performant nous offre beaucoup de satisfaction », conclut-il.

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