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Emballages en carton : la chasse au superflu

Publié le 15 novembre 2024

3. Biosynex emballe ses tests à la juste taille

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Sparck Technologies

Le spécialiste alsacien des tests de diagnostic rapide pour les professionnels de santé s’est équipé fin 2023 d’une machine CVP Impack de Sparck Technologies. Les objectifs : automatiser ses emballages, limiter le vide dans les caisses et réduire ses coûts de cartons. Quelques mois seulement après son installation, le bilan s’avère déjà positif. 

De 35 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019, à 154 millions un an plus tard. Telle fut la croissance éclair à absorber pour Biosynex, spécialiste des tests de diagnostic rapide (TDR). La société alsacienne a connu un développement exceptionnel durant la pandémie de Covid. « Nous disposons aujourd’hui de 17 sites dans le monde », expose Gaël Lévy, directeur opérationnel de Biosynex. C’est sur son site historique d’Illkirch-Graffenstaden (67), au sud de Strasbourg, que le groupe acquiert, en décembre dernier, une machine emballeuse 3D automatisée CVP Impack de Sparck Technologies. L’investissement global avoisine les 1,3 million d’euros, travaux compris. Le système d’emballage installé par le fabricant néerlandais, sur son principal site en termes d’activité de fabrication et de distribution, comprend deux chargeurs de cartons et deux stations d’injection. « Nous traitons jusqu’à 500 colis par heure et délivrons entre 200 000 et 300 000 colis par an », poursuit Gaël Levy.

 

Plusieurs mois après l’installation de la machine de 13 mètres de long, qui forme l’emballage autour des produits, d’importants gains sont constatés. « Outre la rapidité procurée par l’automatisation de l’emballage d’expédition, l’encaissage 3D a permis d’éliminer plus de 70 % du vide dans les caisses et de diminuer la quantité de cartons utilisés. Par ailleurs, nous n’utilisons plus du tout de pièces de calage », ajoute le responsable opérationnel.

 

Des commandes urgentes bouclées en quelques heures

En lieu et place d’un retour sur investissement prévu sur quatre ans, Gaël Levy indique que celui-ci sera plutôt de trois ans à trois ans et demi. Une accélération due aux reliquats de produits. En effet, ces commandes urgentes et identiques de plusieurs milliers d’articles, auparavant faites à la main en plusieurs demi-journées, sont désormais bouclées en quelques heures, avec une seule personne en charge de l’insertion de la machine. Une efficacité utile pour le groupe, qui délivre plus de 200 références en stock.

 

Parmi les réflexions en cours pour améliorer le processus d’emballage et d’expédition, Gaël Lévy planche sur l’apport de l’intelligence artificielle. « Chaque opérateur positionne aujourd’hui le lot de produits de la manière la plus efficace possible, constate-t-il. À l’avenir, l’IA pourrait aider à améliorer davantage la compacité du colis et la qualité de confection. » Le logiciel de commandes de Biosynex injecterait ainsi dans les algorithmes les références des produits et le nombre requis. En fonction de leurs dimensions, leur forme et de l’indice de fragilité de ceux-ci, l’IA indiquerait alors la disposition idéale du lot. L’autre sujet d’étude de Gaël Levy, également responsable de la RSE, porte sur le calcul précis du gain de vide dans les caisses, et surtout de l’économie de cartons utilisés, induisant des réductions d’émissions de gaz à effet de serre. Ce chantier devrait aboutir dans les prochains mois.

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