Interview
Trois questions à Jean-Christophe Henry, DG d’Infflux
Technologique, porteuse, diversifiée et bientôt européenne, l'entreprise Infflux, spécialisée dans les solutions logicielles dédiées à la supply chain, cherche de nouvelles forces vives. Jean-Christophe Henry, son directeur général, nous explique les détails de cette quête.
Infflux est-elle une entreprise qui cherche à recruter ?
Oui, cela fait plusieurs mois que nous cherchons à embaucher de nouveaux collaborateurs. Une dizaine de postes sont actuellement ouverts. L’entreprise se compose aujourd’hui de 50 collaborateurs mais nous sommes sur un marché dynamique dont les besoins évoluent en permanence, notamment en matière d’accompagnement sur des projets de type WMS, TMS, pilotage d’entrepôt mécanisé et robotisé. Nous vivons donc une forte croissance aussi bien en termes de nouveaux clients que d’évolutions des process pour nos clients existants.
Rencontrez-vous des difficultés à recruter ?
Nous avons davantage de difficultés sur les profils de consultants, chefs de projets logistiques et encore plus sur les ingénieurs développement. Concernant les chefs de projet logistique, le marché est actif, les besoins existant à la fois chez les clients finaux et chez nos confrères. Le besoin de ressources est plus important que la demande. Cela nécessite à sortir un peu du cadre, de faire évoluer ses pratiques. C’est la raison pour laquelle nous avons recruté Valérie Guyot, notre DRH, ainsi qu’une personne en alternance pour étoffer notre gestion des ressources humaines.
Quels atouts mettez-vous en avant pour séduire de futurs collaborateurs ?
Un de nos premiers intérêts réside dans la culture et la valeur de l’entreprise. Nous apportons une grande attention à l’intégration de nos collaborateurs. Parallèlement, notre savoir-faire s’étend à de nombreux secteurs d’activités : retail, industrie, e-commerce, électronique, mécanisation… et à différents outils technologiques. L’attractivité de nos métiers auprès des ingénieurs se joue particulièrement sur cette partie technologique. Ils cherchent surtout à travailler sur des projets novateurs qui intègrent les technos les plus porteuses comme l’IoT, la Blockchain, la robotique, l’IA… Et ils ne s’imaginent pas forcément que nous les utilisons pour développer nos logiciels dédiés à la gestion de la supply chain. Nous nous devons donc de démontrer l’attractivité technologique du secteur de la logistique, qui plébiscite ces nouvelles tendances IT. Enfin, nous misons également sur l’international puisque nous envisageons une accélération de notre développement européen en 2019.